dimanche 18 janvier 2015

Glenn Close

J'avais 6/7 ans. C'était un après midi (probablement un mercredi ou un samedi). Ma mère, fraîchement divorcé  regardait un film ce jour là. J'ai voulu la rejoindre, me sentant un peu seul. Je suis alors subjugué par le film qui passe à ce moment là à la tv: "les liaisons dangereuses".
Je n'écris pas un article sur ce film, j'en avais déjà fais un il y'a plus d'un an. Cependant, je veux accorde un peu de mon temps pour une actrice qui m'est cher: Glenn Close.
Il s'agissait d'une des actrices principale de ce film et je dois l'avouer, sa présence, son charisme m'ont subjugués. Mais c'est la noirceur de son personnage qui m'ont fasciner, sa complexité..
Il y'a eu plusieurs interprétations cinématographique du bouquin de Charledos de Laclos mais sa meilleure est à mes yeux celle de Stephen Frears.. et aucune actrice n'a réussit à incarner aussi bien la marquise  de Merteuil que Glenn Close. Elle pouvait passer d'un large sourire en un rictus de femme calculatrice en seulement quelques secondes.


On ne me trouvera certainement pas très objectif mais c'est une actrice brillante, talentueuse & versatile, douée aussi bien pour le cinéma que le théâtre sans oublier le chant.
Car oui, Glenn Close sait chanter ! Elle a fait ses grand début à Brodway et a gagner de nombreux prix, notamment grâce à la comédie musicale Barnum puis Sunset Boulvard en 1994.



Un autre film qui m'a énormément marquer c'est Liaison Fatal, film culte datant de 1987 & plus gros succès de sa carrière ou elle incarne une femme psychologiquement instable  (Alex Forrest) qui sombre peu à peu dans la folie, poursuivant sans relâche un homme (Michael Douglas) après avoir passé une nuit d'amour avec lui. Combien de fois ai-je pu regarder ce film ? Des dizaines de fois.. et je ne m'en suis jamais lassé.


Je pourrais parler aussi d'un autre film  (Mary Reilly) ou elle y fait une petite apparition éclair en campant  Miss Farraday. Un petit rôle mais jouer avec tellement de talent & de personnalité qu'elle fait de l'ombre face à l'actrice principale (Julia Roberts) qui pourtant y est excellente dans un registre de film qu'elle n'a pas l'habitude de jouer. 



Mais Glenn Close n'a pas jouer que des rôles de méchante & autres femmes détraquées psychologiquement. Loin de là, elle a réussit avec brio à jouer dans des rôles à tendances comique comme  Et l'homme créa la femme, Mars Attack & Les 101 Dalmatiens ou elle incarne la fameuse Cruella D'Enfer. Elle a également incarner des femmes plus fragiles comme dans la maison aux esprits. Elle n'a pas hésiter également à se grimer & travestir en homme pour les films Hook ou la Revanche du capitaine Crochet ou encore  Albert Nobbs.



Il est difficile de faire un portrait complet de cette femme, de citer tous ses films tant sa carrière et riche en plus d'être longue.

Je sais qu'elle ne lira jamais cet article... mais je le fais pour la remercier.
C'est grâce à elle si j'ai eu l'envie de me lancer dans le monde du cinéma, de faire tant d'années de théâtre. C'est grâce à elle, elle qui m'a donner l'envie de rejouer devant ma famille des scènes entières du père noël est une ordure, du dîner de cons ou d'autres scènes tirés des dessins animés Disney.

Glenn Close n'est pas un canon de beauté... mais elle possède le talent, la présence, le charisme.
Je me suis retrouvé un peu en elle car de même, je ne suis pas un canon de beauté & hélas, j'ai arrêter mes projets de me lancer un jour dans le cinéma (ce qui n'est pas plus mal tant le milieu est cruel). Qui plus est, je ne sais pas si j'ai le talent nécessaire pour y arriver.
Oh.. je sais bien qu'aujourd'hui, le talent ne compte plus pour y arriver.. il suffit d'être beau/belle & de se déshabiller, que ce soit dans le domaine du cinéma comme de la musique. Ce qui me dégoute, tant la situation est injuste. Il y'a du talent absolument partout et on privilégie l'apparence plus que jamais à notre époque. Malheureusement, je ne peux rien faire, je ne suis qu'un petit point  parmi tant d'autres dans le monde.

Mais je m'égare... même si je suis pas du métier, je me dois de remercier cette femme. Merci à elle de m'avoir fait rêver & de m'avoir fait découvrir le monde du cinéma. Elle a sa place, et j'espère qu'elle la conservera encore pour de nombreuses années.



samedi 10 janvier 2015

Around a world in a day

Je dois avouer que je suis une personne qui consomme beaucoup de musique dans la vie de tous les jours. Je suis plus particulièrement toucher par les voix féminines mais cependant, j'ai voulu écrire un article sur l'artiste masculin que je préfère parmi tous et en particulier, sur un album méconnu.

Tout le monde connait Prince. Superstar depuis près de 30 ans, il a marquer les années 80 avec Michael Jackson (son "rival" de l'époque & Madonna.. et bien d'autres encore.. la génération MTV).




Nous en sommes en 1985, Prince est devenu une immense star dans son pays mais aussi dans le monde en écoulant près de 20 millions d'albums seulement pour Purple Rain. 
Selon sa maison de disque, il était temps pour lui de prendre une pause, pouvoir susciter le désir afin de fêter son retour comme d'un événement.  De même qu'ils voulaient absolument qu'il fasse pour son prochain album, un Purple Rain 2.0.
Mais Prince vit les choses différemment. Il voulait dès le départ que cet album ne comporte aucun single, pas de clips, ni de vidéos promotionnels. Et pas la moindre pub dans les magazines. Il devait alors songer que sa musique se suffisait à elle même et qu'elle n'avait pas besoin de tout ça.

Around the world in a day sorti dans le monde le 22 avril 1985 (seulement 10 mois après Purple Rain). Pour cet album, Prince abandonna le synthétiseur déjà omniprésent sur Purple Rain mais aussi 1999 pour y laisser place à de la musique pop psychédélique influencés par la musique des années 60.
 L'album commence sur la chanson titre qui surprend par son caractère mystique & ses instruments orientaux. Parmi les titres marquant, nous pouvons retrouver aussi la très belle ballade Condition of th heart & et sa jolie intro au piano mais aussi America, chanson pop/rock légèrement survolté qui va de pair avec son message patriotique. Tamborine quant à elle, est une sorte de curiosité frôlant l’expérimental dont le message à peine caché parle de masturbation. 
L'album se clôt avec mes titres favoris, à savoir The Ladder (sorte de ballade gospel) et Temptation ou Prince entame un dialogue avec Dieu lui même. 



Même si l'album débuta à la première place des ventes aux usa, ses ventes furent décevantes pour sa maison de disque en n'écoulant que 2 millions d'albums. Là ou une année auparavant, il avait réussit à en vendre 13 millions. L'album eu droit  malgré tout à  produire deux tubes  pop: Rasperry Berret & Pop Life (respectivement n° 2 & 7 dans le top 100 us). Mais là encore, les chansons citées ne connaîtront pas la même  effervescence que ceux de Purple Rain.
Cependant, cela n'affecta pas pour autant Prince qui songea déjà  à la suite (son prochain film "Under the Cherry Moon ainsi que l'album Parade qui sortiront l'année d'après).

A mon sens, cela devait être une époque particulière pour Prince. Après avoir galérer pendant des années avec ses premiers album, il connut une célébrité monstre. Il a du réaliser à ce moment là quel pouvait être les mauvais aspects de la célébrité . Il se dit à cette époque qu'il souhaitait même mettre fin à sa carrière. 
Cela se ressent sur la  pochette de l'album, une peinture  surréaliste de Doug Henders. Pas le moindre visage de l'artiste. Comme s'il voulait disparaître de l'inconscient collectif. Etre jugé en tant qu'artiste et non en tant que pop star.

Ou peut bien se trouver Prince ?

Pourquoi j'ai tenu à parler de cet album ? Je l'ai écouté cette après midi et j'ai réalisé qu'il s'agissait d'un album sous-estimé. Ce n'est pas mon album favoris,  ce n'est clairement pas un classique et il n'a pas marqué son époque comme ont pu le faire 1999, Purple Rain ou Parade. Pourtant, il est loin d'être mauvais et possède de solides qualités artistique. On plonge dans un univers particulier quand on écoute, un autre monde. Celui des rêves. 

Prince n'a pas réussit à retrouver le même succès qu’auparavant, il a malgré tout eu l'intelligence & l'audace de faire quelque chose de profondément différent contrairement à ce que sa maison de disque & le public attendait de lui.

Comme il dit dans une interview à l'époque: "Vous savez à quel point il aurait était facile d'ouvrir Around a world in a day avec le solo de guitare qui se trouve à la fin  de Let's go crazy. Je refuse de faire un album qui ressemble aux précédents. Ce serait cool de toujours faire la même chose sans s'ennuyer non ?".