samedi 28 novembre 2015

Unbreakable - Janet Jackson

Décembre pointe timidement le bout de son nez, les fêtes approchent. Voilà bientôt 2 mois que Janet Jackson, petite dernière de la fratrie nous a livré son dernier album, Unbreakable. 
Parmi les personnes qui me lisent ici, certaines savent probablement que cette femme est une de mes chanteuses favorites et je tenais à écrire un article. Mais avant toute chose, je voulais écouter cet album plusieurs fois. 
Passer l'euphorie, un  album qui pourrait me sembler très bon le 1er mois pourrait très bien me décevoir le mois suivant. Voilà pourquoi j'ai attendu. Je voulais réellement lui rendre justice, lui donner une chance avant de m'emballer.  Il n'est pas toujours facile d'écrire ce genre d'articles avec objectivité mais malgré tout, j'essaye tant bien que mal de le faire même si, je ne serais pas totalement neutre (et pourtant, dieu sait à quel point je fus déçu concernant les travaux précédents concernant cette femme).  



Bref, après 7 ans d'absence, Janet nous revient"Incassable", plus forte que jamais. On le sait, ces 10 dernières années ne furent pas faciles pour elle, entre l'affaire du superbowl, les attaques personnelles sur son poids, les échecs concernant ses différents albums et la mort de son frère... non, les années 2000 ne furent pas la meilleure période de sa vie et pourtant, elle est encore là, montrant que les épreuves de la vie n’empêche pas d'avancer.

Musicalement, l'opus est probablement le plus pop depuis... All For You. Même si Janet est reconnu pour être une chanteuse de pop/r&b, elle s'est plus souvent tourner vers la musique urbaine sans pour autant délaisser la musique pop. Bien au contraire, ses albums contiennent de nombreuses chansons de ce style et son premier album à succès (Control) est totalement orienté pop.  
Pour dire que ce retour à ses racines n'est pas un mal, loin de là donc les amoureux de musique urbaines, appréciant les slow jam comme No Sleeep  pourraient être un peu déçu puisque ce morceau est un ovni, que ce soit musicalement mais aussi thématiquement puisqu'il s'agit de la seule piste ou elle aborde le sexe de façon implicite (ceux qui aimaient la Janet un peu coquine à l'époque de All for you & Damita Jo seront là aussi déçu). 



Parmi les titres, difficile de ne pas parler de Broken Hearts Forever, une chanson pop entraînante ou elle se confie, parlant de ses souvenirs d'enfance en compagnie de son frère, évoque sa disparition..
C'est sur ce genre de chanson qu'on retrouve l'influence de Michael, que ce soit la rythmique, la façon dont elle pose sa voix et c'est à ce moment là qu'on réalise à quel point leurs voix sont devenu similaires avec le temps. (le même constat s'applique pour  The Great Forever).
Un titre comme Night est résolument taillé pour les clubs, dans la même veine que Throb (présent sur Janet) tout en ayant une modernité assez proche de 2nite & Rock with you (présent sur Discipline).
Par son thème, Shoulda Know Better rappelle  Rhythm Nation, à savoir l'injustice sous toutes ses formes  présent dans le monde

Malgré tout, l'album contient de jolis chansons orienté r&b comme  Unbreakable, ouvrant l'album ou Janet évoque l'amour envers ses fans et exprime sa gratitude envers ceux qui ne l'ont jamais laissé tomber. 
Damn Baby est quant à lui, l'un des meilleurs titres de l'album ou elle n'hésite pas à sampler l'un de ses plus gros tubes (I get so lonely) tout en réussissant à rester moderne. 
De même, elle continue ce même genre d'exercice avec Burn it up (incluant un sample de You Need Me, présent en B side sur Rythm Nation),  une chanson dance-pop ou Missy Elliot apporte une touche hip hop intéressante. Le texte n'est pas des plus transcendant  mais qu'importe, le but premier est de nous divertir et nous faire danser (il se murmure d'ailleurs que le clip arrive prochainement). 



Petite déception cependant pour la ballade After you fall qui semble sans grand intérêt, trop linéaire à mon gout.  En revanche, Promise possède une ambiance chaleureuse, rappelant les chaudes soirées d'été et qui me fait curieusement penser à l'univers de Sade.

Pour finir, que peut-on en conclure ? Je dirais qu'avec cet album, cette femme reste fidèle à elle même, retrouve ses racines et aussi l'inspiration à certains moment.  Est ce qu'il s'agit d'un bon album ?  Oui totalement même s'il ne possède pas la forte d'un Rhythm Nation 1814, la fraîcheur de Control  ou l’introspection d'un Velvet Rope,  il a le mérite d'avoir ses propres thèmes, sa propre patte artistique. Un album sincère et authentique. Ce qui qui pouvait manquer dans le monde de la musique ces dernières années. Le petit reproche serait le manque de promo concernant l'album mais aussi l'absence de visuels intéressant, un domaine ou elle brillait par la qualité de ses clips à une époque. 
Affaire à suivre... 



jeudi 5 novembre 2015

La comtesse (de Julie Delpy)

Je l'ai dis plusieurs fois auparavant mais j'ai toujours eu un faible concernant les vampires, je me suis délecté devant de nombreux films, lu plusieurs romans et Dracula ainsi que Carmilla sont mes livres de chevets.  Aujourd'hui, je souhaite parler d'un très bon film du genre.. du moins pas exactement.


Je ne sais pas si parmi vous, certains ont entendu parler de la comtesse Erzebeth Bathory ? Née en 1560, il s'agit d'une femme issu de l'une des familles les plus puissantes et les plus anciennes de la Hongrie et cousine du roi Mathias 1er.  Elle aurait également des liens de parentés avec Vlad Tepes (le véritable Dracula, celui qui inspira Bram Stoker pour son bouquin).
Elle avait une petite particularité bien à elle.. d'après les descriptions de l'époque, c'était une très belle femme qui prenait grand soin de son apparence et qui dans un mauvais jour, frappa l'une de ses servantes après que celle ci lui avait malencontreusement tiré les cheveux un peu trop fort lorsqu'elle était en train de brosser ses cheveux. Le sang de la jeune femme atterrit alors sur la main de la comtesse et celle ci cru voir à ce moment là que le sang avait un effet bénéfique sur sa peau qui se mit à rajeunir.
Dès lors, elle eu l'idée de capturer les jeunes filles de la région, (de préférence pauvre et/ou orpheline) afin de les torturer, les assassiner pour ensuite se baigner dans leurs sang afin de retrouver sa beauté et sa jeunesse. Son petit jeu dura quelques années jusqu'à ce qu'elle finisse par se faire capturer. Comme condamnation, elle fut emmurée vivante dans sa chambre ou elle y resta pendant 4 ans. Elle mourut ainsi en 1614, à l'âge de 54 ans.
Enfin bref, vous trouverez bien plus de détails dans de nombreux articles que vous pourrez trouver sur internet. Toujours est-il qu'après sa mort, des rumeurs disaient que la comtesse était revenu d'entre les morts sous forme de vampire. Et c'est ainsi que la légende de la comtesse est née...


Erzebeth Bathory


Le mythe de cette femme n'a pas réellement intéressé grand cinéastes ni écrivains au cours du XXème siècle mis à part quelques fois ou elle inspira les cinéastes comme ceux de la Hammer avec "la Comtesse Dracula" paru en 1971 (film plutôt sympa au passage).


La comtesse Dracula avec Ingrid Pitt


Je parle je parle, mais j'en oublie l'essentiel  et je dois donc parler de ce pourquoi j'écris jusqu'à présent.
Nous sommes en 2010, un beau jour du mois de Mai  (un mercredi pour être exact) et j'attends avec impatience la sortie d'un film intitulé sobrement "la comtesse" avec Julie Delpy (qui s'est occupé également de la réalisation et du scénario) et qui se base (de façon plus ou moins romancé) sur la vie d'Erzebeth. Je ne m'attendais pas à un blockuster à l'américaine, loin de là, je m'attendais à quelque chose de plus sombre, de plus sobre et je dois dire que j'étais plus qu'agréablement surpris. Ce film est une réussite sur de nombreux points.



En toute sincérité, ce film est un portrait intelligent envers cette femme, il se veut réaliste et ne tombe pas dans le piège dans faire une femme vampire, loin de là. Ce film ne lorgne ni sur l'angoisse ni sur le fantastique mais bel et bien sur l'aspect psychologique en abordant plusieurs sujets comme l'amour, la vanité, la peur de vieillir, la mort, l'amour et la condition de la femme au XVIIème siècle.

Julie Delpy a signé ici un film classe et élégant ou elle interprète elle même le rôle de la comtesse.

La photographie est très belle, les décors comme les costumes sont beaux.
Rien à dire sur les acteurs qui sont eux aussi très bons,  j'ignorais à quel point Julie Delpy était une bonne comédienne en livrant un ej d'actrice sobre et élégant. Elle peu passer de la femme amoureuse à la femme hystérique, elle reste convaincante.



Niveau scénario, la 1ère bonne idée de ce film, c'est que nous ne voyons pas la comtesse comme un monstre, une dangereuse psychopathe assoiffé de sang mais bien comme un être humain. Une femme qui semble froide et cruelle mais qui au final se révèle sensible au point de céder petit à petit dans la folie après une peine de cœur.

Julie Delpy eu encore une bonne idée de créer une relation amoureuse impossible entre la comtesse et un jeune homme et dont l’échec est le point de départ de sa folie meurtrière.
Elle nous livre le portrait d'une femme qui bien que cruelle se révèle attachante, sévère et même juste.



La troisième bonne idée également c'est de créer une conspiration autour du personnage de Bathory.
Historiquement, après sa mort, certaines personnes ont hérité de ses biens et les dette du roi furent effacé (Mathias devait une importante somme d'argent à Erzebeth de son vivant).
Ce fut donc des bases intéressantes afin de créer l'histoire de ce complot.
Julie Delpy nous montre ici qu'Erzebeth n'est pas forcément le personnage le plus mauvais de toute l'histoire mais apparaît surtout comme l'un des plus sincères. Les autres personnages de ce films ont chacun leurs faibles et leurs défauts.




En définitive, Julie nous fais comprendre ici qu'Erzebeth  était certes une femme cruelle... mais il s'agit d'une femme qui l'était parce qu'elle a était éduquée dans la cruauté. L'époque était difficile pour tout le monde et les nobles avaient limite droit de vie et de mort sur leurs serviteurs.
Et surtout, la femme n'avait pas grand pouvoir, elle apparaît faible et vulnérable, surtout lorsqu'il s'agit d'une riche veuve comme Erzbeth qui attire alors toutes les convoitises. Cette femme se devait d'être cruelle si elle ne voulait pas que ce soit les autres qui le soit envers elle.

Je vais m'arrêter ici (j'aurais peur de vous ennuyer plus longtemps) mais ce film est une excellente surprise et si comme moi, vous vous intéressez au mythe du vampire ou alors que vous vous êtes déjà intéressé au personnage historique  d'Erzebeth, n'allez pas plus loin, ce film vous tend les bras.











jeudi 29 octobre 2015

Vendredi 13 (série de films)

Halloween approche. Même si cette fête ne signifie pas grand chose pour nous, elle reste très apprécié de l'autre coté de l'Atlantique mais aussi dans les pays anglophones.
L'année dernière, j'avais confectionné une petite liste de films d'horreurs à voir pour Halloween.
Cette année j'ai souhaité faire quelque chose de différent et parler plutôt d'une série de film que j'affectionne particulièrement à savoir , les Vendredi 13. Une série dont j'avais beaucoup entendu parler mais que j'ai réellement découvert il y'a 10 ans de ça en 2005.



A l'aube des années 80, un réalisateur souhaite réaliser un film d'angoisse en reprenant les codes déjà lancer par l'un des films les plus célèbre de John Carpenter, Halloween (sorti en 1978).
L'histoire est assez simple, il s'agit d'une bande de jeune qui veulent ré ouvrir un camp (le camp Crystal Lake) fermé depuis des années après le meurtre  mystérieux de jeunes moniteurs et la noyade d'un enfant nommé... Jason ;-)
Les habitants de la région essayent de les en dissuader mais c'est  bien connu, les jeunes sont généralement têtu et n'écoutent pas les personnes plus âgés. Grand mal leur en a prit puisqu'ils se font  massacrés les uns après les autres un soir  de pleine lune un vendredi 13 (et là vous me direz, bien fait !).
Bref, l'histoire est très simple comme je le disais mais ce n'est pas le but recherché dans ce film, ce qui compte c'est un minimum de suspens, de l'angoisse, un tueur en série et bien sur des meurtres :-)
Vendredi 13 n'a jamais caché le fait de s'être inspiré d'Halloween (LE film qui a inspiré la mode du slasher à l'époque mais ce n'est pas le premier du genre... ) mais apporte malgré tout quelques nouveaux éléments au genre, à savoir que l'identité du tueur n'est révélé qu'à la fin du film mais aussi pourquoi il tue (il s'agit bien souvent d'une histoire de vengeance). L'idée sera reprise de nombreuses fois avec la série Scream, Urban Legend, Souviens toi l'été dernier et le bal de l'horreur,
Le film est à l'époque un énorme succès et aura droit à quelques clones  ou l'action se passe dans des camps de vacances comme Sleepaway Camp (ou l'on découvrira la petite sœur de Bruce Springsteen en tant qu'actrice) mais aussi le très sympa Carnage (the Burning).




Devant un tel succès, les producteurs de l'époque souhaite en faire une franchise et ont l'idée alors d'en sortir quasiment un chaque année durant toute la décennie des années 80.

Si le tueur de cette série culte est connue pour être Jason, il n’apparaît réellement que dans le 2ème épisode. En effet, le tueur dans le film original n'est autre que sa mère qui cherche à se venger après avoir cru en la mort de son fils. Manque de chance pour elle, elle finit décapité par la survivante du massacre.  Et c'est ainsi que Jason qui est en réalité bien en vie (oui oui, la logique est relativement tordu dès le départ) cherche ainsi à se venger du meurtre de sa mère en assassinant l’héroïne du premier film puis par massacrer toute personnes s'approchant un peu trop près de Crystal Lake.
Dans le 2ème film, nous pouvons voir son apparence qui est encore mal définie puisqu'il porte simplement un sac à pomme de terre pour cacher son visage difforme. Il ne portera son célèbre masque de Hockey qu'à partir du 3ème film (un de mes épisodes favoris avec le 2ème) et ne le lâchera plus jamais par la suite.



Les suites se succèdent et l'on peu dire que Jason est l'un des tueurs les prolifiques, faisant toujours plus de victimes à chaque fois. La série se tournera vers le fantastique dès l'épisode 6 et 7 ou
Jason finit réellement par mourir à la fin de l'épisode 4 (le tueur de l'épisode 5 est en réalité un imposteur qui souhaite se servir du nom de Jason pour assouvir sa vengeance) mais revient à la "vie" accidentellement sous la forme d'un zombie et dès lors, deviendra immortel.

Même si l'histoire se répète toujours un peu le long de la série, les scénaristes ont quelques fois quelques bonnes idées comme le fait que le jeune héros des épisodes 4, 5 et 6 soit un garçon. Un fait inhabituel quand on sait que les survivants qui arrivent à vaincre le "monstre" sont de jeunes femmes vierges dans ce genre de film (oui vous savez bien, toutes personnes ayant des rapports sexuels dans les films d'horreurs finissent massacrées). Ils ont essayé aussi de de donner à Jason une adversaire doté de pouvoirs télékinésique et même d'envoyer Jason à Manhattan avec l'épisode 8.



Les choses se gâtent avec l'épisode 9 "Jason va en enfer". Dès le début du film, Jason finit pulvériser, il ne reste globalement que son coeur (qui contient l'âme de Jason)  et tel un parasite, prend possession de personnes lambda pour continuer de pratiquer une passion qui ne l'a jamais quitter,  à savoir le meurtre. Si l'idée est bonne sur papier, le résultat est très différent dans la réalisation. On ne sait pas vraiment si l'on doit rire ou pleuré quand on voit un policer un peu couillon (en réalité possédé par l'âme de Jason) se raser la moustache devant une glace (oui oui, vous avez bien lu).
L'idée en elle même est originale et les scénaristes ont même voulu étoffée un peu l'histoire de Jason en lui trouvant une sœur (tout à fait saine d'esprit) dans cette épisode mais malheureusement, ça ne prend pas. C'est pour moi, l'un des épisodes les plus mauvais de la saga.

Après une très longue pause qui dura quasiment 10 ans, Jason se décide à revenir avec le 10ème épisode de la série, Jason X (sorti en 2002) et abandonne le coté fantastique pour lorgner du coté de la science-fiction puisque l'action se passe dans le futur, dans un vaisseau spatial et Jason lui même change radicalement d’apparence en devenant mi zombie/mi cyborg.
Là encore, il y'a de bonnes idées mais hélas, la sauce ne fonctionne toujours pas. C'est simple, on se croirait plus devant un  mauvais téléfilm du dimanche  après-midi (ou une telenovela brésilienne, au choix) plutôt que devant un film d'angoisse.


Une petite année plus tard, Jason n'ayant décidément pas de chance, croise la route d'un des plus célèbre Boogeyman à savoir, Freddy Krueger (les griffes de la nuit). Ce film à l'époque avait beaucoup fait parler. De mon coté je l'avais vu en 2006 et j'avais plutôt bien apprécier.
Je l'ai revu dernièrement et là je me suis dis..."mais comment ai-je fais pour aimer ça ???".
Il ne faut pas trop m'en vouloir, j'étais encore jeune, innocent et surtout inconscient ! lol :)


Bref, après quelques années bien silencieuse, Vendredi 13 eu lui aussi droit à son remake sorti en février 2009.  Bien meilleur que les épisodes précédents, il s'agit surtout d'un petit mix d'idées entre les épisodes 1, 2, 3 et 4 tout en apportant un coté inédit. Tout le long de la saga, Jason est un tueur un peu lent voir stupide. Dans cet épisode, il est rusé et bien plus rapide que d’habitude.



Je crois avoir tout dis ou presque.. Je suis plutôt friand de films d'angoisse et vous l'aurez compris, les Vendredi 13 m'ont énormément marquer. Je ne dis pas que ce sont des bons films  loin de là, ce sont plutôt des films un peu simple, pas très recherché sur de nombreux points mais ils n'ont jamais eu ce genre d'ambition, au contraire, le but premier de ces films est de divertir voir de faire peur et pour l'époque, c'est quelque chose qu'ils respectaient. Même si les films ont vieillit, ils restent plaisant à regarder.. pour ma part c'est mon petit plaisir coupable, je ne m'en cache pas. J'ai par exemple regarder à plusieurs reprise la saga entière durant mes vacances d'été.


Nous sommes aujourd'hui en 2015, voilà 6 longues années ou Jason ne s'est pas manifesté mais il y'a quelque chose de logique. De nombreuses choses fonctionnent par mode, que ce soit musicalement, vestimentaire, etc... Pour les films d'horreurs, c'était à la mode de faire des slasher dans les années 80.
Le genre s'est ensuite calmé durant la 1ère moitié des années 90 pour revenir ensuite dès 1995 et ce, pendant près de 5 ans. Le genre s'est à nouveau calmé dans les années 2000 ou le genre se compte à ce moment là sur les doigts des deux mains. Depuis 2009 nous n'avons pas eu grand chose à part les remake de Vendredi 13, Freddy, Massacre à la saint Valentin et enfin Scream 4 en 2011. De nos jours, ce sont les films de possessions démoniaque qui sont à la mode avec les films avec à coté, des films à la Paranomal Activity.
Cependant, le slasher devrait revenir dès 2016 avec de nombreuses suites de films cultes  comme Halloween, Chucky, Hellraiser et bien entendu Vendredi 13 (que j'attends avec impatience).
Même si la saga a perdu en popularité aujourd'hui, elle reste malgré tout culte et a fait de Jason l'un des Boogeyman les plus célèbres de l'histoire du film d'horreur avec Michael Myers et Freddy Krueger.



Petit bonus, je vous propose ici le trailer du tout 1er épisode. Enjoy :-)







mardi 29 septembre 2015

Velvet Rope

Je l'avoue, je suis un admirateur de Janet Jackson. J'ai consacré plusieurs articles la concernant et je suis ravi à l'idée de savoir qu'elle revient en fin de semaine pour un nouvel album.
Il y'a un  petit moment déjà  que je souhaitais écrire un nouvel article sur elle et je pense qu'il s'agit du moment idéal. Effectivement,dans moins d'une semaine,  cela fera exactement 18 ans, ce 6 octobre 1997 que Janet sorti l'un de ses meilleurs albums, The Velvet Rope.



Il s'agit probablement de son album le plus intimiste, le plus profond mais aussi le plus sombre et le plus pessimiste avec Rhythm Nation 1814. Janet signe une fois de plus  la quasi totalité de ses textes et continue de confier la production et la composition à Jimmy Jam & Terry Lewis.
Musicalement l'album est dans la même veine que les précédents, un mélange entre musique pop et r&b tout en explorant divers courants musicaux. Janet ayant toujours utilisé un thème central pour chacun de ses albums  se concentre cette fois si sur l'introspection mais possède également d'autres thèmes comme la perte de l'estime de soi, les violences conjugales, la dépression,  la solitude, l'homosexualité et le sadomasochisme.

"Come me inside my Velvet Rope"
(viens avec moi à l'intérieur de ma ceinture de velour)

C'est avec cette chanson que débute l'album, Janet nous invite à pénétrer dans son monde, se confie à nous et nous exprime ses idées les plus sombres. Musicalement, l'album commence fort avec un son envoûtant, samplant "Tubular Bells" (le thème principal du film culte: l'Exorciste) tout en incorporant un morceau de violon (signé Vanessé Maé). Le ton est lancé.
Parmi les titres fort, nous trouvons What About, un  titre rock autobiographique ou Janet règle ses comptes ou elle évoque son  1er mariage tumultueux avec James Debarge, celui ci aurait abusé d'elle sur le plan physique et psychologique durant les années 80 alors qu'elle n'avait que 16 ans.
Changement d'ambiance pour Freexone, une chanson incorporant un son jazzy ou il est question de liberté sexuelle, prônant part en faveur de l'homosexualité.
Toujours dans le même thème tout en étant différent, Tonight the night  parle d'une femme  vivant ses premières expérience bisexuelle. 
Rope Born lui est une chanson évoquant explicitement le sadomasochisme. 
Empty est quant à elle, une ballade électronique ou  elle évoque une relation amoureuse virtuelle  et du vide que cela procure.
Parmi les tubes, nous trouvons Got Til It's Gone, le 1er single qui lança l'album et qui connut surtout son succès en Europe avec Go Deep, l'un des titres les plus positifs de l'album évoquant une soirée en boite.
Quant à I get Lonely, la chanson parle de solitude et connait principalement son succès aux Etats-Unis ou elle atteint la 3ème place du top 100.
Mais le plus gros tube de l'album reste Together Again, "l'ovni" de l'album par un son purement dance-pop dont le sujet est pourtant douloureux puisqu'il évoque la perte d'un ami décédé des suites du VIH (La chanson aurait été écrite en 1993, une époque ou les trithérapie n'existaient pas encore). Cette chanson fut le plus gros tube de l'album mais aussi l'un des plus gros tubes de Janet toute époque confondu puisqu'elle se vendit à plus de 6 millions d'exemplaires.
Enfin, l'album se clôt avec Special, un message d'espoir qui dit que la douleur n'est pas permanente mais que nous avons besoin d'amour. 



Durant cette ère, Janet change à nouveau de style ou elle délaisse son image de femme sexy mais toujours sage pour une image plus trash, se perçant un téton et apparaissant avec plusieurs tatouages dont l'un des plus célèbre et son Sankofa, un oiseau imaginaire issu du peuble Akan. Ce tatouage sera présent absolument partout à cette époque, que ce soit sur la pochette de l'album, sur sa tournée mondiale, le merchandising, etc..
Symboliquement, il représente un oiseau volant vers l'avant tout en regardant derrière lui,  un oeuf dans son bec. Il signifie que nous pouvons apprendre de nos erreurs pour avancer vers l'avenir.



Commercialement, l'album fut un succès et se vendit à plus de 10 millions d'exemplaires même si l'Amérique puritaine fut elle, choquée par la nouvelle image de celle que les américains appelaient à l'époque "le bébé de l’Amérique" (Michael Jackson étant déjà très connu à l'époque des Jackson 5, le public à lui vu grandir la petite dernière de la famille Jackson).


En bref, Janet signe là un album culte dont on s'inspire encore aujourd'hui. 
Il servit de référence pour Christina Aguilera et son Stripped (2003) mais aussi Rihanna et son Rated R (2009). Il s'agira pourtant de la fin de la faste période créatrice de Janet puisqu'elle sorti All for you en 2001. Bien que correct, cet album ne possède pas la qualité artistique et la créativité de Velvet Rope.


En bonus (et parce que je vous aime bien au fond), je vous propose une autre version de Together Again. A la base, cette chanson devait être une  douce ballade R&B ou Janet évoque son ami disparu des suites de la maladie. Quant au clip, il est signé par son mari de l'époque, René Elizondo Jr. 
Changement d'ambiance, adieu le paradis tropical et place à un atmosphère feutré ou Janet se remémore les moments passé avec son ami. 



mercredi 26 août 2015

Petite playlist Estivale

Les vacances d'été ont beau toucher à leurs fin, la saison n'est pas finis pour autant.
J'en profite donc   pour vous faire voyager dans le temps en vous concoctant une petite playlist estival composé principalement de titres Funk. Vous aurez l'occasion de découvrir (ou redécouvrir) certaines chansons... Prenons ensemble la machine à voyager le temps, direction le début des années 80.
C'est parti :-)

D-TRAIN - You're the one for me (1982)

Ma chanson préféré de ce duo tout simplement mais aussi un de leurs plus gros succès de l'époque. Nous sommes au tout début des années 80, la musique disco a disparu des radios et des boites de nuits mais la musique Funk résiste encore et évolue, le synthétiseur est omniprésent à cette époque.



Imagination - So good so right (1981)

J'ai toujours eu un petit faible pour ce groupe Anglais, ils ont sortis de très bonnes chansons dont les gros gros tubes "Music & light", "Flashback", "Just an illusion" (et dans une moindre mesure "In the heat of the night"). Cependant, je n'ai pas souhaité ajouter ces tubes à cette playlist et j'ai choisis à la place d'ajouter une chanson qui n'est pas la plus connu du groupe mais qui figure parmi mes préférés.



Caméo - I like the world (1988)

Toujours un groupe de Funk mais américain cette fois si, ils sont connut notamment pour leurs tubes "Candy" & "Word Up" en 1986. Là aussi je n'ai pas voulu ajouter un de leurs tubes mais je vous propose également l'une des chanson du groupe que je préfère. Nous somme en 1988, le Funk n'est plus présent à la radio, les groupes Funk s'en sortent comme ils peuvent en faisant évoluer leurs musique et cela se ressent ici ou le groupe prend un virage plus R&B tout en gardant une base Funk.




Chaka Khan - Ain't Nobody (1983)

Rare sont les personnes à connaitre cette chanteuse et pourtant, même si elle n'a pas vendu des camions entiers d'albums aux usa elle reste une icone et une référence dans le monde de la musique. Whitney Houston a repris l'une de ses chansons et en fit un gros tube durant l'ère Bodyguard.. vous la connaissez forcément, il s'agit de "I'm every woman" en 1992... mais je m'égare :-)
Chaka Khan a malgré tout eu de grands tubes dont I Feel for you (une reprise de Prince) et Ain't Nobody avec l'aide de son groupe Rufus, un tube de l'année 1983.





Delegation - You & I (1979)
Nous voyageons un peu plus loin dans le passé encore (mais pas trop non plus :-) ).. Avant Imagination, il y'avait un autre groupe de Funk anglais du nom de Delegation. Ce fut un single provenant de l'album "Eau de vie", un album agréable pour les oreilles.. à conseiller :)




Evelyne "Champagne" King -  Love Come Down (1982)

Aujourd'hui cette chanson est un peu oubliée, pourtant elle était très célèbre aux usa durant la fin des années 70 jusqu'au années 80 ou elle eu des ventes tout à fait honorables pour l'époque en plus d'avoir quelques tubes dont Love Come Down qui est d'ailleurs l'un de ses plus gros tubes.




Blondie - Rapture (1981)

Groupe culte par excellence, Blondie à marquer tout une époque et continue d'être une référence dans le monde de la musique. Le son qu'ils proposaient au début était marquer par la musique rock & Punk néanmoins, ils avaient le culot (dans le bon sens du terme) d'explorer de nouveaux sons et de mélanger les genres comme ici (l'un de leurs plus gros tube) qui est un joli mélange entre musique Funk et Hip Hop ou nous pouvons entendre la belle et charismatique Debbie Harry en train de râper :-)




Chic - Good Times

Tout le monde a déjà entendu et fredonner au moins une fois dans leurs vie "Le Freak". C'est définitivement cette chanson qui les a fait connaitre du grand public et lancer la carrière de Niles Rodgers. Par la suite ils ont eu quelques tubes dont Good times qui fut N°1 aux usa et qui inspira le groupe Queen quelques années plus tard pour leurs tube "Another On Bites the Dust"





Kool & the gang - Fresh (1984)

Un des plus grand groupe de la musique Funk, accumulant succès et récompenses, leurs discographie regorge de tubes comme de véritables pépites. Je vous propose ici une de mes chansons préféré et l'un des tubes de l'année 1984.




Kool & the gang - Summer Madness (1974)

Pas de paroles, pas de voix... juste de la bonne musique, un petit synthétiseur fait son apparition par moment. Imaginez vous sur une plage, vos écouteurs collés aux oreilles...



Forget Me Nots - Patrice Rushen (1982)

Un tube de l'année 1982 tout simplement. Vous connaissez forcément cette chanson via Will Smith et son tube de l'époque Men in black en 1997... Il sampla ce tube de Miss Rushen en y incorporant un peu de Hip Hop.



SOS BAND - Just Be Good to Me (1983)

SOS BAND était un groupe de musique Funk ayant eu quelques succès au début des années 80 avant de créer une rupture avec leur quatrième  (et très bon) album "On the rise" sorti en 1984. Même s'ils continuaient à faire de la musique Funk, ils exploraient un son un peu plus R&B en engageant le duo de musicien Terry Lewis & James Harris (célèbre notamment pour avoir produit les albums à succès de Janet Jackson.. mais aussi Mariah Cary et Michael Jackson par la suite.. et bien d'autres).




Faith Evans - Love like this (1998)

La machine à voyager dans le temps commence à revenir dans notre époque mais elle fait un petit détour en 1998, une année ou il y'a eu l'un des tubes les plus célèbre de Faith Evans. Il s'agit d'une chanson R&B à la base mais elle sample l'une des chansons du groupe Chic "Chic Cheer".



Chroméo - Fall back to you (2014)

Nous revenons enfin dans le monde moderne et je vous propose pour terminer une chanson provenant d'un duo canadien (quebecois pour être précis). Le funk aujourd'hui n'est plus (même s'il refait surface petit à petit grace à des groupes comme Daft Punk avec Random Access Memories en 2013), il reste néanmoins des artistes  indépendants qui ont étaient influencés par la musique Funk et qui continuent de sortir des albums. Chroméo fait parti de ceux là.






Voilà, le petit voyage est maintenant terminer et j'espère qu'il vous aura plu. Cela faisait un petit moment que je souhaitais faire un article comme celui ci mais j'ai régulièrement retarder l'échéance pour  finalement  me décider. Pas facile pour moi de sélectionner quelques chansons mais je pense malgré tout avoir fait de bon choix. La musique Funk est un genre que j'affectionne particulièrement, notamment durant la période des années 80. J'ai également tenu à faire une playlist comme celle ci car j'ai le sentiment que ce style de musique colle parfaitement à l'ambiance estivale.
Je vous souhaite donc une bonne écoute mais aussi de bonnes fin de vacances  également. :-)




vendredi 3 juillet 2015

Salem

Quand j'ai commencé à écrire sur ce blog, ma principale envie était d'écrire quelques articles concernant les films, les albums et les artistes que j'ai aimé, qui m'ont marqué, les œuvres auquel j'ai pu avoir un petit coup de cœur entre autres.
Pour une fois, j'ai eu l'envie de changer un peu, de proposer autres choses. Quelque chose d'un peu différent, une série relativement récente et qui me plais suffisamment au point d'écrire un petit quelque chose. Je parlerais donc de Salem,  série diffusé sur WGN American et dont l'histoire s'inspire librement du   tristement célèbre procès menant à la condamnation et l’exécution de femmes jugées pour sorcellerie en l'an de grâce 1692.
Ceci dis, l'histoire du procès s’applique uniquement sur la 1ère saison, la saison n° 2 s'embarque dans quelque chose d'un peu différent tout en gardant une certaine logique. 



(Pour ceux qui n'ont pas suivit de près comme de loin cette série, je dois dire que je spoilerais un peu. Donc, à vous de voir...)

Comme je le disais, la 1ère saison (paru l'année dernière) s'inspire  du fameux procès mais là ou c'est original (des films sur Salem, il y'en à eu. Ttout comme des séries sur les sorcières il y'en a eu... mais Salem est différente de toutes les autres séries familiales comme Charmed en adoptant un ton plus sombre) c'est qu'en réalité, ce sont les sorcières qui sont au pouvoir. Ce sont elles qui "gouvernent" à Salem, elles qui tirent les ficelles mais ça, personne ne le sait. 
Là aussi, ce sont elles qui sont à l'origine du procès et des pendaisons. Leur but est de faire croire que les sorcières existent réellement tout en "désignant" de faux coupables (en réalité des innocents donc) afin que celles ci soit pendus place public. Le but de ces sacrifices est de célébrer leur "Grande Rite". 
La série s'achève sur la victoire de la reine des sorcières, Mary Sibley.  (même si malgré tout, la saison s'achève sur un coté pessimiste).  

Si j'ai fais cet article, c'est pour m'attarder principalement sur la 2ème saison qui s'est achevé il y'a peu de temps encore. 
Avant même de regarder le 1er épisode, j'avoue avoir eu un peu peur. Je savais pertinemment que les procès ne pouvaient pas durer tout le long d'une série mais sur une saison principalement  (la 1ère) et j'étais donc curieux de voir quel pourrait être le thème des saisons suivantes.
Comme je m'y attendais, dans cette saison 2, il n'y a plus aucun procès de fait, plus aucune condamnation, plus la moindre pendaison. Cependant, cette saison 2 possède une certaine logique avec la 1ère tout en s'éloignant bien sur de l'aspect historique. Les créateurs ont fait le choix de partir sur une ville un peu "maudite" étant donner que le "Grande Rite" accompli, la peste s'abat sur la ville. Tout ceci dans le but de faire renaître le diable sur terre. 


Entre temps, la série se penche sur la "Guerre des sorcières" (d'ou le nom de la 2ème saison: Witchwars). Pendant 13 épisodes, ce ne sont que alliance factices, trahisons, jalousie, manipulation et j'en passe. Personne ne fait confiance à personne même si au final cette guerre ressemble plus à une guerre froide qu'à une véritable guerre étant donner que chacune d'entre elles se sentent obliger de faire du chantage entre elles.

L'atout principal de cette série c'est l'invité spéciale (mais aussi l'un des personnages récurants), Lucie Lewless qui joue ici une sorcière (la comtesse Palatine Von Marburg) mais pas n'importe laquelle, l'une des plus puissantes et les plus vieilles qui existe, (Xena princesse guerrière, c'est elle!). J'avoue avoir été  agacé au départ  devant le peu d'information sur  ce personnage et sur le peu d'apparitions qu'elle pouvait faire en ce début de série. C'est au fil des épisodes qu'on en apprend plus sur elle, qu'on réalise à quel point cette femme est une perverse manipulatrice, avide et égoiste. Au final je dois reconnaître avoir été agréablement surpris par ce personne, plus complexe qu'il n'y parait et relativement bien interprété par Lucie. Un personnage attachant quelque part. (j'ai effectivement eu beaucoup de plaisir à la détester)


Le bon point de cette série est l'évolution des personnages. Mary Sibley (interprété par Janet Montgomery) qui apparaissait comme une femme froide et cruelle nous dévoile ses sentiments, sa fragilité mais aussi sa faiblesse (son amour pour John Alden mais également pour son fils). Nous savons aussi qu'elle était dès le départ manipulée par des sorcières plus puissantes (les "anciennes"). Cependant, prenant conscience de n'avoir était qu'un pantin, elle arrive à se venger et devenir quelque part indépendante, ayant une grande force de caractère et n'hésitant pas à faire peur pour parvenir  à ses fins (comme il était difficile d'être une femme  à cette époque). 

La jeune Anne Hale quant à elle, est un personnage de prime abord assez simple. Une jeune femme au bon coeur, se découvre sorcière et prend conscience de ses pouvoirs. Si elle nous apparaît comme ayant un bon fond, toujours prête à faire le bien et rendre service, on constate que sa vision de la vie change. Elle n'est plus la jeune fille innocente mais devient une jeune femme,  devenant de plus en plus puissante, en plein doute suite aux révélation concernant ses origines et finit par prendre une décision pour le moins cruel lors du dernier épisode. 


Cependant, une petite déception concernant le personnage de Mercy Lewis. Elle qui ne cherche qu'a se venger de Mary Sibley, il est dommage que les scénaristes n'ont pas chercher à creuser plus que ça. Elle se "venge" d'une certaine manière mais est complètement sous l'emprise de la comtesse Marburg. Ivre de vengeance et ne désirant qu'à régner et d'une certaine manière être heureuse, elle est manipulé par la comtesse et ne s'en rend compte que bien trop tard. Elle finit d'ailleurs misérablement, elle qui souhaitait devenir la nouvelle Reine des sorcières. 

Il en va de même pour John Alden, on le découvre en ce début de saison au services des Indiens. Il devient donc tueur de sorcières... mais on ne sait pas réellement pour quelle raison précises. Ni quelles sont ses intentions. Il n'y a pas de flashback concernant son séjour chez les peaux-rouges. Dommage..

De même pour le Dr Ranwright ( personnage exclusif à cette saison), mis à part une courte liaison à tendance S&M avec Mary Sibley,  j'ai senti que les scénaristes n'avaient pas utiliser tout son potentiel avant de s'en débarrasser brutalement en cours de saison.

Mis à part ça, la série reste agréable et donne toujours envie d'en savoir plus. Ce n'est pas la meilleure série de l'année mais ça se laisse regarder. Reste à savoir si la série sera renouveler pour une 3ème saison (ce que j'espère personnellement). Si c'est le cas, je serais curieux de savoir de quoi traitera celle ci tout en espérant que les scénaristes arrivent à se renouveler sans trahir l'ambiance de la série. 
S'il n'y a pas de 3ème saison... la saison se termine bien tristement. Une fin bien plus pessimiste que la saison précédante avec la renaissance du diable mais aussi avec la mort de quelques personnages principaux (je n'en dirais pas plus). Bref, à voir... seul l'avenir nous dira ce qu'il en est.




lundi 29 juin 2015

A link tho the past.. Control - Janet Jackson (1986)

Bien qu'elle ne soit plus autant médiatisée qu'autrefois, Janet Jackson fait son grand retour cette année après sept ans d'absence. C'est donc tout naturellement que j'ai eu l'envie d'écrire à nouveau un petit article sur un de ses albums, et pas n'importe lequel, celui qui a lancer sa carrière internationale.





Il faut savoir qu'à une époque, la musique n'était pas la préoccupation première de Janet. Elle voulait simplement terminer ses études, mener une adolescence comme toutes jeune fille de son âge et devenir actrice. Mais son père n'avait pas les même ambitions pour sa fille et l'a quasiment obliger à sortir deux albums. Le 1er sorti en 1982 (Janet Jackson qui s'oriente vers un son pop/r&b) et Dream Street datant de 1984. Même si celui ci reste dans la ligné du 1er album, il contiendra d'avantage de synthétiseur (Giorgio Mororer fut au commande). Ses deux premiers essais se vendirent assez peu, le public ne vit en elle qu'une Jackson de plus (il y'avait déjà Latoya, Rebbie, Jermaine et bien entendu Michael déjà bien ancré dans le monde de la musique).




C'est en 1985 que les choses s’accélèrent, elle décide ainsi de virer son manager de père afin d'avoir sa propre indépendance artistique, engage Jim & Terry Lewis pour bosser sur ce qui sera son 3ème album "Control". Michael lui a proposé plus d'une fois de l'aider dans sa carrière voir même de faire un duo avec elle histoire de mieux la faire connaitre auprès du grand public mais elle refusa. Elle voulait réellement son indépendance et c'est sur ce thème que s'axera son album (chacun de ses albums s'orienteront autour un thème précis).



Cet album sort donc le 6 février 1986 et contiendra pas moins de 6 tubes pour l'époque.
L'album oscille entre chansons dance-pop et New Jack Swing (le début d'un genre qui deviendra très populaire par la suite).
 L'album commence avec la chanson-titre Control, qui parle de son indépendance, sa liberté.
Viennent ensuite Nasty & What have you done for me lately (qui parle de sa frustration lié à l'annulation de son mariage). Pour ces clips, elle fera appel à la chorégraphe Paula Abdul (qui fera même une petite apparition sur What have tou done for me lately. Elle aussi connaitre le succès en tant que chanteuse quelques années plus tard).
C'est également le tout premier tube de Janet Jackson, celui qui l'a fait connaitre au yeux du grand public et qui sera repris Par Prince quelques temps plus tard lors de ses tournées.



When I think of you s'oriente vers un quelque chose de plus positif en exprimant les sentiments d'une femme amoureuse. Ce sera aussi son tout premier n°1 aux Etats-Unis (elle en aura 10 en tout).
Let's whaile awhile quant à lui, est une ballade pop ou Janet semble avoir une conversation avec son petit ami, expliquant qu'elle n'est pas prête à avoir un rapport charnel avec lui et préfère attendre d'être "prête".
Le thème sera particulièrement apprécié à l'époque, là ou le sida commençait à faire des ravages.



L'album se clôt sur la ballade "Funny How Time Flies (when You're Having Fun)" ou elle exprime son bien être avec son petit ami et ne voit pas le temps passer en sa compagnie. Nous pouvons l'entendre parler en France dès le débuts et le résultat est plutôt drôle :)

Au final, Control se vendra à près de 14 millions d'exemplaires à travers le monde et fit d'elle une star. L'album vieillit (déjà 29 ans !) mais vieillit bien et sera considéré comme une référence dans le monde de la pop féminine. 


En bonus, je propose une petite vidéo ou l'on peut la voir performer sur scène lors des Grammy Award en 1987. Enjoy :)