dimanche 7 juillet 2013

Hantises

Pour changer un peu, je parlerais d'un livre qui m'a beaucoup marquer et qui figure parmi mes préférés.
Hantises  (The Unloved est un romain  de l'auteur américain John Saul, écrit en 1988.

 Je vous passe les détails et vous met directement le synopsis ici:

   Vingt ans après avoir rompu avec une mère monstrueuse et tyrannique, Kevin revient avec sa femme et ses enfants dans la demeure familiale située sur une île proche de la côte de Caroline du Sud. La vieille dame est mourante mais Kevin va comprendre, après sa disparition, que son héritage est constitué d'horreur et de folies et que lui et les siens sont désormais pris dans un piège infernal...


Je n'avais jusque là jamais entendu parler de cet auteur. Apparemment très connu aux usa, il n'est cependant pas aussi populaire que Stephen King et Dean Kootz sur le plan mondial.
Et c'est dommage car c'est un bon auteur de talent.

 Bref, pour parler de ce livre, je dirais qu'il s'agit là d'un très bon roman d'horreur/suspense.
Bien écrit, on y décèle une atmosphère moite et étouffante tout le long de l'intrigue sans oublier quelques passages bien angoissant.  Les phénomènes & disparition inquiétante sont dues à  quoi ? Un phénomène paranormal ? Vengeance ?  Esprits diaboliques ? Ou bien simple maladie mentale ? 

Je n'en dis pas plus, je laisse le doute s’installer ainsi que l'envie pour ceux qui seraient intéressés. 
Un bon bouquin  à lire de préférence le soir dans son lit avec une petite lampe de chevet. :-)





samedi 6 juillet 2013

Nosferatu, eine Symphonie des Grauens

Depuis tout petit, Je me suis toujours intéressé au phénomène vampiriques, que ce soit sous forme de légende à travers les âges, les bouquins comme le Fameux Dracula de Bram stoker, Carmilla de Sheridan le Fanu ou encore Le Vampire de John William Polidori. Sans oublier les films de tout âge. Que ce soit le Dracula de 1931 avec Béla Lugosi, les Dracula de la Hammer, le très bon Dracula de Francis Ford Copola. Bref, j'en ai vu un paquet. 
Ce soir, je me focaliserais principalement sur un film du genre, Nosferatu de Fredriech Wilhelm  Murnau.
Il s'agit d'un des tout premiers films vampirique réalité en 1921.(Il me semble que c'est le 3ème film sur le sujet, l'un étant sorti en 1913 et l'autre en 1916) 


Comme tout films de l'époque, il s'agit là d'un film muet, la musique y est omniprésente ainsi que les intertitre  (ou cartons) servent à mettre en place les descriptions et les dialogues.

Pour la petite histoire, Murnau voulait réaliser l'adaptation du fameux Dracula de Stoker mais sa veuve (Florence Stoker)  n'a pas voulu lui céder les droits (le principal intéresse est mort en 1912).
Loin de se décourager pour autant, Murnau décide de réaliser le film sans son accord mais modifie légèrement l'histoire ainsi que les noms des personnages.
Dracula devient le comte Orlok (ou Nosferatu), Jonathan Harker devient Thomas Hutter, Renfield devient Knock et Mina devient Ellen Hutter. Enfin, L'histoire ne se passe plus à Londres comme dans le livre mais en Allemagne. 
Quelques temps après la sortie du film, la veuve de Stoker intenta un procès à Murnau pour plagiat.
Procès qu'elle gagne puisque les copies et les négatifs furent détruits. Par chance, certaines copies furent sauvegarder et cacher pendant plusieurs années. Elles firent leurs réapparitions en 1937, peu de temps après la mort de Florence Stoker.


A l'heure actuelle, ce film existe sous deux formats. L'un est en noir & blanc et ne dure qu'une heure seulement. Tandis que l'autre (l'originale) dure 1h30 et contient trois couleurs. Le bleu pour les scènes nocturnes, le sépia pour les scènes de diurnes et enfin, le rouge pour les scènes représentant le crépuscule.

C'est avec les années que Nosferatu devint un film culte, symbole de l'expressionnisme allemand.
Véritable chef d'oeuvre du genre, il nous transporte dans un univers froid et oppressant par son jeu d'ombre et de lumières mais aussi par ses décors  qui sont pour la plupart, des endroits clos (cachots, caves, tombeaux).
Enfin, le jeu des acteurs bien qu'assez théâtral est malgré tout convaincant. La palme revient à Max Schreck qui y incarne un vampire repoussant par son physique mais aussi terrifiant par sa manière de jouer. 



A savoir, Tim Burton fit une référence à ce film  dans Batman, le défi. En effet,  l'un des personnages principaux s’appelle lui aussi Max Schreck (interpréter par Christopher Walken).
Il existe une autre référence parmi l'un des plus célèbre film de  Dreamworks: le fameux ogre vert qui prête son nom au titre du film. (d'ailleurs, Schreck signifierait Terreur en allemand).

Ce film eu également droit à son propre remake sous le nom de "Nosferatu, fantome de la nuit" (Nosferatu: Phantom der Nach) réalisé par Werner Herzog. Coté acteurs, on y trouve klaus Kinski dans le role de Dracula, Bruno Ganz dans le role de Jonathan Harker mais aussi... Isabelle Adjani dans le role de Lucy Harker

Je n'ai pas grand chose à dire concernant ce film, il s'agit d'un remake relativement fidèle à l'originale.
Certaines scènes du film furent tournée à Delft en Hollande (ou Hollande du sud).. je me souviens avoir été surpris puisque j'y suis aller quelques mois auparavant (et je peux vous assurer que c'est une ville aussi triste que sinistre.. comme une bonne partie de la Hollande.. mais bref).



Pour finir, je parlerais d'un autre très bon film se basant sur une légende concernant Max Schreck.
Il s'agit de l'Ombre du vampire, réalisé par E. Elias Merhige avec John Malkovich et Willem Dafoe.
L'histoire se base donc sur une légende comme quoi, Murnau aurait engager un véritable vampire (Max Schreck). Celui ci serait mort durant le tournage et Murnau n'avait pas d'autre choix que d’endosser le déguisement de vampire pour terminer son film. (ce qui est totalement faux puisque Max Schreck est mort en 1936).


Le film reprend certains codes des films muets comme les intertitres, des scènes en noir & blanc et incorpore de petites scènes du film de l'époque. Bien que se traînant en longueur, le film possède une bonne atmosphère bien oppressante. Les acteurs y sont également convainquant, notamment Willem Dafoe qui d'ailleurs fut nommé pour l'oscar du meilleur second rôle masculin.



Je crois avoir tout dis sur le sujet (ou presque). J’espère ainsi  avoir donner l'envie de voir ce film à ceux qui me liront. Il vaut largement le coup, bien plus que les m*rdes actuelles comme Twilight et autres films pour pucelles ! 
Je trouve dommage hélas que les films de vampires se réduisent à ce genre de films. Quand ce n'est pas un film pour ado pré-pubère, c'est un film à gros budget avec des scènes d'actions bien lourdingues.
Il n'y a plus aucun charme, le mythe y est complètement dénaturé... dommage.
Je vous conseille donc de boycoter à VIE ce genre  de films et de vous concentrer sur ces chef d'oeuvre du genre.. en attendant d'autres bons films sur ce thème (s'il y'en a !).











jeudi 4 juillet 2013

.... sur le point d'être déchue.

Cet article sera totalement opposé mais également lié à l'article précédent. Effectivement, si lors du dernier article en date, je chantais les louanges de Madonna... l'article que je rédige actuellement sera une critique acerbe sur ce qu'elle est devenu.

Tout commence en 2007 quand Madonna signe un contrat chez Live Nation... Je savais que certains fans étaient affoler.. personnellement je ne comprenais pas pourquoi.
On me disait que Live Nation est un nid de requin et que cela pourrait signer la mort de Madonna.
Je rigolais intérieurement mais je ne dis rien. 
C'est au mois d'avril 2008 que sort Hard Candy... qui est tout simplement l'un des pires, voir le pire album de Madonna ! 


Déjà rien qu'a voir l'emballage de l'album, on dirait qu'elle cherche à nous dire: n'acheter pas ce disque, c'est une merde !


Elle qui avait l'intelligence de s'entourer de personnes talentueuse et inconnues du grand public s'entoure désormais de Timbaland & Justin Timberlake. Je n'ai rien à dire de mal sur eux.. bien au contraire, ils sont talentueux tout deux. Cependant, ils ont signer là un album gras, indigeste, bâclé de A à Z. Commercial à mort. Madonna veut reconquérir  le marché américain et ça se sent ! Le marché américain certes... mais pas que ! .... La nouvelle génération. Très déçu par cet album, je n'ai retenu que 3 titres (Beat goes on, Miles away et Dance tonight). J'ai donc décidé de la boycoter.. Une première pour mois. J'ai mis des mois avant de me décider à acheter l'album. 
Je m'étais plonger avec bonheur sur le dernier album de Cyndi Lauper pour compenser. Un Très bon album très bien travailler... mais bref.

Les années passent... quatre ans c'est long.. et rapide à la fois. Je me souviens être plus que ravi quand j'ai su que Madonna revenait en début d'année 2012 (j'appris la nouvelle début juillet 2011...enfin ELLE revient !!)
J'étais bien décidé à lui pardonner cette mauvaise passage bling bling. Sachant que c'était son dernier album avec la Warner, je m'étais dis qu'elle avait envie d'en finir au plus vite, histoire de passer à autre chose.

...............

Je m'étais trompé. Première mauvaise surprise: L’infâme Give me all your luvin' fait son entrée. Le clip sort peu de temps après.... qu'est ce que cette horreur visuelle et auditive ? Signé par ce crétin de Martin Solveig en plus ?!!!!
 Je me suis bien inquiéter et hélas, ce ne fut que le début. 
J'appris par la suite qu'elle décide de d'organiser une tournée mondiale...et voilà qu'elle met en ventes les billets avant la sortie d'un élément important: l'album ! 

Mais... Madonna prendrait ses fans pour des pigeons en faisant une tournée pognon ? Impossible.. pas elle ! 
C'est avec anxiété que j'ai attendu l'album. D'abord totalement rassuré après avoir entendu l'album une première fois... j'ai réalisé peu à peu qu'elle avait fait exactement la même chose que pour Hard Candy.. Ou presque ! Collaboration douteuse avec Benny Bennassi et Martin Solveig. Seul bonne chose, elle décide de collaborer avec William Orbit (celui avec qui elle fit Ray of Light, Beautiful Stronger et quelques pistes de l'album Music). J'étais partager concernant Orbit. Même s'il fit d'excellente choses avec Madonna, son style n'avait pas évoluer... dommage.

MDNA ou le 2ème pire album de sa carrière.

Il est inutile de préciser que l'album fut un gros succès dès sa sortie puis finis par être un four totale dès la 2ème semaine. Il dégringola PARTOUT dans le monde. Et cela ne cessa d'empirer faute de promo.

Consterné, je remarquais les clips tous plus mauvais s’enchaîner sans parler des choix de singles douteux.
Je ne cessais de me prendra la tête et de me faire insulter de tout les cotés par des fanatiques en puissance, incapable de supporter la moindre critique envers Madonna qu'ils considèrent comme une personne de leurs famille... voir DIEU lui même. 

La tournée arrive. J'avais la possibilité d'y aller... mais quelque chose me rebutais. Je ne pouvais pas supporter le fait que Madonna puisse avoir ce comportement de pompe à fric. J'ai donc privilégier les vacances d'été plutôt que d'aller voir Madonna (sachant que la tournée s'arrêta à Paris le 14 juillet... 1 an quasiment !).
Je pus malgré tout me contenter des vidéos amateurs faites par des fans sur youtube. Dans l'ensemble, j'aimais ce que je voyais. Une Madonna souple et énergique. Cependant... Je suis resté bête devant ce que je considère comme la pire tenue qu'elle ait jamais porter ! 


Une tenue de majorette. Oui oui.... Je croyais rêver... Mais... non ! 
Madonna à 54 ans ? Ou 16 ans ? A ce tarif là, le doute est permis.
"Ah ouai ok, à 54 ans faut vous achever c'est ça ?" ou encore "Elle fait ce qu'elle veut !"
Voilà le genre de réponse que je reçus. Bref, consterné par l’attitude de Madonna mais aussi par la bêtise monumentale des moutons. Quand on sait que certains ont 35 ans voir bien plus....
Bien entendu, Madonna ne s'arrêta pas en si bon chemin. Sa tournée fut certes la plus lucrative de 2012 mais également c'est la tournée ou :

  • Elle c'est prise subitement pour une Stripteaseuse, exhibant fièrement sa poitrine et ses fesses.
  • Elle  encourage son public à voter pour Barack Obama, avant d'ajouter "Nous avons un musulman noir à la Maison Blanche, c'est quand même dingue !". C'est bien gentil tout ça... mais cet homme est chrétien !
  • C'est à Santiago qu'elle  décide sans raison apparente de commencer le concert sur Express Yourself.. gommant une bonne partie du concert prévu à l'origine.
  • Elle invite PSY (un rappeur sans le moindre talent, auteur du daubesque GANGNAM STYLE) à la rejoindre sur scène. 
  • Sans oublier bien sur ses innombrables retard allant  parfois jusqu’à plus de 2h.

Le pire de tout ça ? L'olympia....

Madonna ne pouvait pas aller plus loin dans l'escroquerie la plus totale... Faire payer une somme folle pour un simple showcase de 45 minutes. A ce tarif là, le publique est en droit d'attendre autre chose qu'un showcase. Surtout que rien n'était indiquer, personne ne savait que le concert durerait aussi peu de temps. 
Il parait normal de penser que la setlist serait la même qu'a l'origine... pas forcément avec les écrans et effets spéciaux comme au stade de France. 
Bref, pour répondre à certains crétins: NON ! Petite salle ne signifie pas => concert intimiste => concert court.
Et comme toujours, les moutons ont défendu Madonna, plus stupide et agressif que jamais.
Je me sentais seul et incompris par moment, je l'avoue....

A l'heure actuelle, est ce que je suis encore fan ? Je répondrais oui... Du moins je pense. Même si Madonna m'a beaucoup déçu,  il est difficile de gommer 14 ans de passion d'un seul coup.
Je l'aime toujours... du moins, j'aime la Madone de 83 à 2006. Pas la pompe à fric cherchant à tout prit à plaire au jeune. Et pourtant, c'est ce qu'elle devient. Hélas... trois fois hélas... 100 fois hélas..

Que dois faire Madonna pour se rattraper ?

Eviter toute collaboration douteuse avec des jeunes pouffiasses sans le moindre talent comme Nicki Minaj déjà ! Madonna doit l'admettre, le jeune publique préfère les Gaga, Rihanna et autre Kesha. Et elle ne peu rien y changer. Du moins, ce n'est pas en faisant toutes ces polémiques puérils et ces duos pitoyables que cela s'améliorera chez elle.


  • Faire comme autrefois: partir à la recherche de jeunes talents inconnus du grand publique.
  • Faire de la bonne musique teinté d'underground comme elle a su le faire avec Erotica, Ray of Light, Music ou American Life.
  • De beaux textes accompagner de beaux clips.
  • Prendre ses 54 ans (bientôt 55 !) par les couille, les assumer pleinement et éviter la crise d'adolescence. 
  • Eviter la provocation à deux balles.

Bref, en gros...La Madone que j'ai aimé et admiré ne ressemble en rien à celle qu'elle est devenu.

Désolé pour les fanatiques débiles et handicapés mentaux mais Madonna c'est ça: 


Ou ça: 

mais  certainement pas CA: 

Je ne dis pas que tout est à jeter sur MDNA. Je retiendrais Gang Bang, Masterpiece, Falling  Free, Beautiful Killer et Love Spent. En ce qui concerne le concert, loin d'être son meilleur, il contient de bonnes choses comme la partie Masculine/féminine





Je pense avoir fais le tour. Certains pourraient se demander pourquoi avoir fait deux articles. Tout simplement parce que dans un sens, elle fait parti de ma vie. Du moins, elle m'a accompagner toute ces années... C'était un passage obliger sur ce blog.

ps: malgré tout, M m'a permis de faire la connaissance de personne sympa et que j'apprécie, (je ne sais si c'est réciproque ou non). J'en profite donc pour faire un petit coucou (s'ils me lisent bien sur) à Am..., Giu..., Da.... et Ru... :-)




Madonna, une idole...

Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours (ou presque) entendu parler d'une obscure chanteuse du nom de Madonna. Ma cousine (grande fan de l'époque) avait plusieurs CD d'elle. En fait, tout le monde l'aimait dans la famille, que ce soit mes sœurs, mon cousin, etc...

Moi ? J'étais trop jeune... Je ne comprenais pas ce qu'ils pouvaient lui trouver de si spécial. Le seul souvenir que j'ai d'elle à cette époque est une image d'une grande femme blonde platine sur un fond noir. Je ne sais pas pourquoi mais elle m'avait effrayer. J'étais déjà un grand trouillard à l'époque et il se trouve que 3 femmes me faisaient vraiment peur: Patricia Kaas, Murielle Robin et... Madonna.



J'ai vécu une enfance paisible, fortement influencé par la musique et les films des années 80 (merci à ma sœur et mes cousins, c'est grâce à eux si je me suis intéressé à Diana Ross, Kylie Minogue, Michael Jackson, Cyndi Lauper, Donna Summer, etc...). Bien entendu, je connaissais un peu la Madone, j'écoutais quelquefois ses musiques, mais je préférais largement celle qui fut sa rivale de l'époque.. Cyndi Lauper !
J'adorais son style décalé, sa folie, cheveux roux mais aussi sa voix tout droit sorti d'un monde de cartoon.

C'est en juin 1999 que tout commença. J'étais avec mon grand frère et nous regardions la télé. C'est à ce moment là que je suis tomber sur le clip de Beautiful Stronger. Je fus littéralement subjugué par ce clip... le coté coloré, humoristique me faisait rire... mais c'elle qu je n'arrivais pas à lâcher du regard fut une belle femme blonde aux yeux bleus clair. Son charisme m'avait envoûté. Bref, j'étais conquis.. dès que le clip passait à la télé je ne pouvais m’empêcher de hausser le son, je m'amusais à chanter la chanson sous ma douche, etc..

Ce n'était que le début bien sur... Une année passa et je suis tombé sur le clip de Music. Nouvelle claque.
Je me vois encore chanter la chanson en playback devant une glace dans le grenier avec mes copines d'écoles...
Le temps passe à nouveau... je tombe sur Die Another day et son fameux clip inspiré par l'univers de James Bond. C'est à ce moment là que je demande à ma mère et à ma soeur de m'offrir ses 2 best Of. Je suis incapable de citer le nombre de fois ou j'ai pu les écouter.
L'année 2003 commence tranquillement... jusqu'en ce mois d'avril ou je tombe par hasard sur American Life. Une claque de plus. Je me suis précipité en ville pour acheter le disque. Fan confirmé, j'écoutais à fond sa musique, je cherchais à tout prit à découvrir la moindre chose sur elle. Je me souviens avoir enregistré deux émissions la concernant, j'avais acheter les singles. Bref, ce fut de très bons souvenirs.




Au final, j'ai quasiment grandis avec elle... enfance, adolescence, passage à l'âge adulte.
Plus jeune, j'aimais avant tout la personne, le charisme qu'elle pouvait dégageait.
Plus je cherchais à la connaitre, plus je réalisais tout le chemin qu'elle avait parcouru pour en arriver là.
Auteur-compositeur, productrice.. femme d'affaire.. Elle me semblait si forte, courageuse, belle, intelligente.
Une femme forte, indépendante, libéré, qui n'a peur de rien... Je la considérais un peu comme un modèle.
Je l'admirais pour ce qu'elle était, pour son implication.

Mais après ? Qu'est ce que j'ai pu aimer chez elle ? Tout d'abord, sa façon de se remettre en question, de se renouveler. A chaque albums, clips, musique, c'était un style d'image et de musiques différentes.
Tantôt jeune vierge prête à marié dans Like a Virgin, tantôt femme dominatrice dans Express Yourself.
Sans oublier la Geisha dans Nothing Really Matters, la cow girl dans Music, la sorcière gothique dans Frozen...

J'aimais les risques qu'elle prenait que ce soit artistiquement ou musicalement. Elle n'a pas eu peur de mélanger les genres, que ce soit de la pop, du funk, R&B, electro, Trip Hop, ambiant, acoustique, dance, disco, lounge, etc etc....
J'aimais également le fait qu'elle s'occupe de tout, qu'elle cherche à tout gérer, tout contrôler mais également
sa façon de provoquer de façon intelligente afin de réveiller les esprits, de se poser les les bonnes questions..

Les thèmes de ses chansons sont également variés... que ce soit les liens familiaux (Keep it together), le sida (I this life), la relation conflictuel avec son père (oh father), la mort de sa mère (Promise to try, Mer girl, mother & father), le sexe (Erotica), la maternité (little star), la religion (Like a prayer), le matérialisme (Material Girl).

Etre une artiste studio c'est très bien, mais il est important d'être doué pour la scène... Et sur ce point là, Madonna n'est pas en reste. Loin d'être une grande chanteuse possédant plusieurs octaves, elle compensait pas ses talents de danseuse, son agilité, sa vivacité, son énergie. Elle a toujours eu recours au playback bien entendu et pourtant même si ce n'est pas toujours fameux en live, elle arrive à surprendre en chantant de façon plus que correcte.

Un exemple ici:

Ou encore ici:


Pour finir, George Michael le disait lui même, Madonna représente la chanteuse pop parfaite et il faut avouer qu'il était loin de se tromper.
De même, Susan Sarandon à également dit "Dans le monde de la musique pop, il y'a un avant et un après Madonna.
Peut-être que certains ici me trouveront aveugle, sans une once d'objectivité. Cependant ils se trompent.. du moins c'est ce que je pense. Pour moi, Madonna est LA chanteuse qui m'a fait rêver, qui a bercé une bonne partie de ma courte vie. Mais comme tout être vivant, elle n'est pas parfaite, et cela se vérifie sur ces dernières années.