samedi 9 novembre 2013

Mother of Tears

Mother of Tears, ou encore de son nom original "La terza Madre" autrement dis "la 3ème mère" (je traduis pour les autistes ^^) est un des derniers film en date du célèbre réalisateur Dario Argento, maitre incontesté du Giallo..
30 ans après le superbe Suspiria, Dario nous revient plutôt en forme..
Pourtant, les critiques lors de sa sortie à l'époque en 2007 furent pour la plupart assez mauvaise et le film fut même huer en salle lors de sa projection.
J'avoue avoir eu un peu peur de regarder ce film tant les critiques étaient dur..
Le film est aussi mauvais qu'on le prétend ?? Et bien.. pas tant que ça..
L'histoire est la suite logique de Suspiria (1977) et Inferno (1980) et on se laisse emporter par l'intrigue du film sans temps mort ni ennui. Les acteurs sans être extraordinaire, s'en sorte plutôt bien. Le vrai reproche que je pourrais faire, c'est l'absence de décors baroque que l'on retrouvais Dans Suspiria et Inferno.. Adieu les décors magnifiques, les couloirs remplies de code secrets et symboles ésotériques.
Adieu les couleurs criardes, les projections au néon..
Dixit "Goblin" groupe italien connut pour avoir fait la bande son de Suspiria mais surtout de Profondo Rosso (1975). A la place, on écoute une musique pas désagréable mais plutôt banal..
Sinon, on retrouve les même scènes sanglante qu'auparavant, l'une des scène d'horreur les plus réussit et celle du meurtre de couple lesbien..
peut être un clin d'œil à l'un de ses précédents films "Tenebrae" (1982) ou un autre couple de lesbiennes se font sauvagement assassiner..
En bref, Il est dommage que Dario ai mis 30 ans pour cloturer enfin sa trilogie.. surtout qu'il avait eu l'idée de le réaliser en 1984. Peut être que s'il s'y était mis 27 ans auparavant, on aurait trouver un film mieux réalisé avec des décors et une bande son somptueuse ? Qui sait..
Bref, cela ne nuit pas au film pour autant qui reste somme toute assez agréable.. Avis aux amateurs et aux fan du maitre Argento...



Black Christmas

Tout le monde connait Halloween ! Du moins... quasiment. De près comme de loin, tout le monde à entendu parler du film culte de John Carpenter sorti en 1978.. C'est à ce moment là qu'un certain Michael Myers traumatisa les spectateurs du monde entier. Ce que peu de monde sait, c'est que ce film mythique c'est très clairement inspiré d'un très bon film datant de 1974. Black Christmas, considéré par beaucoup comme le 1er slasher. C'est ce film là qui inspira le très célèbre "terreur sur la ligne" en 1979. J'ai découvert ce film il y'a peu, par hasard à vrai dire... je cherchais quelques noms de film intéressant. J'ai lu quelque critique sur ce film et au final, assez intéressé je me suis décider à le regarder. Pour ma part, le film à très bien vieillis ! Il possède les même codes que les divers slasher que nous connaissons tous comme Scream par exemple. L'histoire est intéressante, les acteurs jouent bien pour la plupart... Il y'a même une petite touche d'humour concernant le personnage de l'intendante. Il n'y a pas d'effusion de sang, tout est suggérer... ou presque ! Le film est calme, possède une atmosphère lourde, menaçante. Les coups de téléphone du tueur transmettent de vrais moments d'angoisse. Du tueur, nous ne savons rien, nous ne voyons rien... Si ce n'est qu'un oeil par ci par la...Il est méthodique, discret...Personne ne soupçonne sa présence dans la maison... A un certain moment, on pense tenir le coupable idéal... Mais ce n'est pas lui ! Au final, personne ne découvre son identité... et c'est là la force de ce film. Pas d'explication ridicule ou grotesque. Un simple malade qui tue sans raison sans doute. Le même scénario que nous pouvons trouver non loin de chez nous. Pour finir, ce film est injustement méconnu du grand public et c'est bien dommage. Il vaut largement le détour. Pas spécialement effrayant mais angoissant. J'ai eu des palpitations durant la dernière demi-heure. A mes yeux, bien meilleur que le fameux Halloween. A conseiller aux amateurs et aux curieux 


Gatsby le magnifique

Je connais assez peu la filmographie de Baz Luhrmann, mis à part l'incontournable Moulin Rouge, la fameuse pub Chanel avec Nicole Kidman... mais aussi Roméo + Juliette (film que j'avais détester d'ailleurs). Donc pour en venir, je vais m'attaquer au fameux Gatsby le magnifique.... Et je dois dire que c'est une véritable claque ! 
Je suis aller le voir sans grande conviction mis à part deux choses: l'action se passe dans les années 20 (années folles) que j'affectionne particulièrement. L'autre chose est le jazz de l'époque qui m'a toujours beaucoup plu. Point de musique jazzy, la BO est constitué principalement de son actuel comme du hip/hop. Curieux choix que celui ci non ? Hé bien croyez le ou non, le charme opère parfaitement, il colle avec l'action présente (grosse fête extravagante lors d'une des scènes du film). Un excellent point est la reprise très jazzy du méga tube Crazy in love de Beyoncé. Un version très agréable. Dernière surprise, c'est le mélancolique Young & Beautiful de Lana del rey.. qui colle parfaitement avec les scènes romantiques du film.
La parenthèse concernant la BO est fini, je reviendrais au film en donnant quelques points positifs ... notamment la réalisation un peu loufoque de Baz, les plans de caméra, la façon dont les scènes sont filmés, le jeu des acteurs... Sans oublier le style des années 20, les fameuses années folles, la mode, la musique, les coupes à la garçonne. Bref, j'avais qu'une envie en voyant ce film, découvrir cette époque de mes propres yeux. Autre chose, le film est en 3D... j'avoue avoir râler en me disant que cet effet serait inutile au possible concernant ce genre de film. Au final, la 3D est de bonne qualité, l'impression de relief comme de profondeur sont très agréables. En réfléchissant, je ne peux m’empêcher de comparer ce film avec Moulin Rouge... Ce film est pour moi une sorte de claque... Tout comme je reçus la même claque pour Moulin Rouge en 2003.
Les débuts se ressemblent un peu... puis tout s’accélère de manière un peu dingue. Puis vient ensuite une période plus calme, les même histoires d'amour au final un peu impossible... Au final, la mort d'un des personnages (je garde le mystère pour ceux qui veulent découvrir le film lol). Je pourrais dire aussi que les deux héroïnes (Daisy dans Gatsby et Satine dans Moulin Rouge) ont toutes deux un coté vénale... cependant, elles changent toutes deux... mais pas de la même façon. Enfin, ces deux films firent leurs apparitions au festival de Cannes...
Pour finir, malgré le fait que l'action se passe dans les années 20, il possède un coté relativement moderne... concernant les faits de société mais aussi.. la technologie. Le téléphone est particulièrement mis en valeur tout le long du film. On y parle aussi d'annuaire téléphonique (je fus un peu surpris à ce moment, je n'imaginais pas que l'annuaire soit si vieux... mais après avoir fait des recherches, il a effectivement fait son apparition en 1880). Bref cette fois si je termine vraiment en disant qu'il s'agit très certainement d'un des meilleurs films sorti cette année au cinéma !! Après bien entendu, il s'agit uniquement de mon humble avis personnel 
Pour ceux qui aimeraient le voir mais qui hésitent...Ne réfléchissez plus et foncez !



lundi 16 septembre 2013

Like a prayer

Cela fait un petit moment que je tenais à écrire un article sur un album  qui me tient particulièrement à cœur. Un des albums que je préfère parmi tout ceux que je possède. 

Like a prayer est le 4ème album studio de la Madone, sorti le 21 mars 1989. 




Pour comprendre en parti l'album ainsi que certains de ses textes, il est important de connaitre la genèse.
Tout débute en 1988 ou Madonna fait face à différentes épreuves.. notamment son divorce douloureux avec Sean Pean mais aussi des critiques cinglantes à l'égard de sa performance théatrale dans la pièce "Speed the Plow". Elle fait alors une dépression et exprime son mal-être à travers certains de ses textes.


Cet album sera  un tournant majeur et sera décrit comme l'album de la maturité , avec des textes plus profonds et en parti autobiographique, des musiques variés et solides ainsi que des clips qui marqueront leurs époque.




Like a prayer: Grand classique dans l'histoire de la musique, ce titre n'a absolument pas vieillit. Il s'agit d'un mélange efficace entre la musique pop/rock/gospel.  c'est le titre qui ouvre l'album et qui sera utilisé en tant que premier single pour lancer cette nouvelle ère. Quant au texte, il est extrêmement bien écrit et parle d'une histoire d'amour envers un homme mais peut-être considéré comme un message d'amour envers le créateur... mais aussi sa mère ! Le clip marqua son époque et fit scandale. On y voit une Madonna embrasse un christ noir, danse devant des croix en feu et porte des stigmates. Loin d'être une provocation inutile, ce clip évoque (ou du moins dénonce) le racisme. 


Express Yoursself:  Madonna est une féministe et le prouve une fois de plus puisqu'il s'agit d'une chanson dance-pop  ayant pour thème la liberté d'expression ainsi que la domination féminine. En effet, elle incite les femmes à ne jamais se contenter d'un 2ème choix. Le clip est inspiré du chef d'oeuvre Metropolis (de fritz Lang)  et est dirigé par  David Ficher (qui deviendra plus tard célèbre en tant que réalisateur). 


Love song: Après une petite intro ou Madonna murmure en français, le titre devient languissant et chiant au possible. Il est dommage que ce duo avec le très talentueux Prince soit aussi peu consistant. La plus mauvaise piste de l'album.


Till death do us part: serait ce qu'on appelle un titre autobiographique puisqu'il évoque les 4 années de mariage entre Madonna et Sean. Le texte est bien écrit, bien produit et dynamise à nouveau l'album.


Promise to try: sera la première chanson ou Madonna évoquera la mort de sa mère. Il s'agit d'une ballade très douce accompagné d'un piano au son gracieux. 


Cherish:  est une chanson pop qui  détonne par rapport à la précédente puisqu'elle se révèle plus enjouée.. plus rétro aussi. 


Dear Jessie: sera directement inspiré par la fille de Patrick Leonard (producteur de l'époque). Le texte est très beau et nous fait directement pensé à une comptine. On ressent ici l''instinct maternel chez la Madone. Même si le clip à vieillit, il reste très bon avec ses animations psychédélique. Je pourrais parler également de la pochette du single ou l'on voit Madonna portant des oreilles de Mickey. Ce qui semble alors une réponse moqueuse envers ses détracteurs qui disaient d'elle qu'elle avait la voix de Minnie Mouse sous hélium. 




Oh Father: est une ballade qui  s'inspire de sa relation conflictuelle avec son père...! mais quel père ? Son géniteur ? Ou le père spirituel ? Puisque le clip aborde la mort de sa mère.... mais aussi la violence conjugal. (quand on sait que Sean fut violent envers Madonna...).


Keep it together:  un titre funk assez doux ou une fois de plus les paroles ont un sens et parlent des liens familiaux.  Il s'agit du 6ème et dernier single de l'album. Il connaîtra son succès aux usa mais ne bénéficiera pas d'un clip... dommage ! 


Pray for spanish eyes: dernière chanson de l'album et aussi dernière ballade de type latin pop. Une très jolie chanson d'amour.


Act of contrition: clôture l'album de manière assez spéciale. Il s'agit là d'une sorte de titre assez expérimental  commençant par une prière puis s'agite nerveusement avec une guitare électrique. Pas mauvais mais... spécial ! 





Par la variété de sa musique, la profondeur de ses textes ainsi que des clips magnifiquement travaillés, Like a prayer est l'album que je préfère durant les premières années de sa carrière. Madonna nous montre ici qu'elle ne cherche pas à faire un album à tube et semble chercher une crédibilité.  Comme d'habitude à l'époque, tout ce que Madonna fait deviendra un succès puisque l'album se vendra à plus de 15 millions d'exemplaires dans le monde et obtiendra de bonnes critiques. Enfin, cet album donnera lieu à l'une de ses tournées les plus cultes, le Blond Ambition Tour. 


Les premiers exemplaires seront pressés avec de l'huile de patchouli (son parfum à l'époque) et sera dédicacé à "sa mère qui lui a apprit à prier". Quant à la pochette, elle est de Herb Ritts et nous montre le bassin de Madonna en gros plan paré de bijoux divers. Un clin d’œil envers son ancienne image de Material Girl.







dimanche 8 septembre 2013

Le proverbe  dit souvent que c'est dans les vieux pots que l'on trouve les meilleurs soupes. Que ce soit musicalement comme cinématographiquement, le dicton ne se trompe (presque) jamais. 
Je vous parlerais cette fois si d'un vieux film d'horreur/fantastique.

Elles veulent jouer avec vous...

Dolls (Ou les Poupées en français) est un film américain datant de 1987 et réalisé par Stuart Gordon.
Coté acteurs, il n'y a guère de célébrité... certains sont morts tandis que d'autres ont eu une carrière éclair. 


Quant au synopsis, il se résume à ça: 
Un soir d'orage, une fillette, son père et sa seconde épouse trouvent refuge dans une vieille maison occupée par un vieux couple plutôt étrange, les Hardwicke. Le vieil homme est un fabricant de poupées et de pantins et la maison est pleine de ces figurines de porcelaine ou de bois. Trois autres personnes viennent à leur tour s'abriter chez les Hardwicke : un homme  et deux filles punk, lesquelles font rapidement main basse sur tous les objets qui leur plaisent dans la maison. Mais ce soir-là, les poupées vont bientôt se révéler comme étant possédées...

Je dois dire avant toute chose que j'ai toujours eu un peu peur des petites poupées en porcelaine, ancienne comme moderne. C'est donc avec un peu d’appréhension que j'ai regardais ce film qui au final ne m'a pas effrayé le moins du monde. Certes le film a bien vieillit mais il possède toujours une atmosphère assez particulière... voir même envoûtante. 


L'histoire se veut être un  mélange entre récit horrifique et  conte pour enfant. Cela se remarque d'ailleurs dès les premières minutes du film avec la petite fille rêveuse et solitaire, la belle mère acariâtre  et le père, peu enclin à s'occuper de son propre enfant.
Sans oublier bien sur, le vieux manoir qui semble receler  bien des mystères, le couple de retraité aussi étrange que menaçant, deux jeunes femmes vulgaire au possible et enfin,  le gentil héros au cœur bon et généreux.

Tout ce petit monde se rassemble pour la nuit.. et c'est là que des choses étranges arrivent. Des meurtres ont lieu dans certains pièces tandis que la petite fille découvre la présence de "petits hommes". Est ce qu'elle rêve ? Délire d'enfant en manque d'amour maternel ? C'est au spectateur de le découvrir par lui même.

Le film continue et nous dévoile sont lot d'intrigue et ses rebondissements. Au final, peut-être que les méchants de l'histoire ne sont pas ceux que l'on croit ? 

Toujours est-il que le réalisateur nous offre un film de qualité, possédant un scénario solide (entre l'horreur et la rêverie) des acteurs convaincants (la petite est particulièrement touchante dans son rôle et se verra nominée au Young Artist Award en 88 ), des décors ainsi que des plans tout à fait correct. 

Un film à conseiller pour les amateurs de films d'horreur mais aussi pour les adultes possédant un cœur d'enfant.





dimanche 7 juillet 2013

Hantises

Pour changer un peu, je parlerais d'un livre qui m'a beaucoup marquer et qui figure parmi mes préférés.
Hantises  (The Unloved est un romain  de l'auteur américain John Saul, écrit en 1988.

 Je vous passe les détails et vous met directement le synopsis ici:

   Vingt ans après avoir rompu avec une mère monstrueuse et tyrannique, Kevin revient avec sa femme et ses enfants dans la demeure familiale située sur une île proche de la côte de Caroline du Sud. La vieille dame est mourante mais Kevin va comprendre, après sa disparition, que son héritage est constitué d'horreur et de folies et que lui et les siens sont désormais pris dans un piège infernal...


Je n'avais jusque là jamais entendu parler de cet auteur. Apparemment très connu aux usa, il n'est cependant pas aussi populaire que Stephen King et Dean Kootz sur le plan mondial.
Et c'est dommage car c'est un bon auteur de talent.

 Bref, pour parler de ce livre, je dirais qu'il s'agit là d'un très bon roman d'horreur/suspense.
Bien écrit, on y décèle une atmosphère moite et étouffante tout le long de l'intrigue sans oublier quelques passages bien angoissant.  Les phénomènes & disparition inquiétante sont dues à  quoi ? Un phénomène paranormal ? Vengeance ?  Esprits diaboliques ? Ou bien simple maladie mentale ? 

Je n'en dis pas plus, je laisse le doute s’installer ainsi que l'envie pour ceux qui seraient intéressés. 
Un bon bouquin  à lire de préférence le soir dans son lit avec une petite lampe de chevet. :-)





samedi 6 juillet 2013

Nosferatu, eine Symphonie des Grauens

Depuis tout petit, Je me suis toujours intéressé au phénomène vampiriques, que ce soit sous forme de légende à travers les âges, les bouquins comme le Fameux Dracula de Bram stoker, Carmilla de Sheridan le Fanu ou encore Le Vampire de John William Polidori. Sans oublier les films de tout âge. Que ce soit le Dracula de 1931 avec Béla Lugosi, les Dracula de la Hammer, le très bon Dracula de Francis Ford Copola. Bref, j'en ai vu un paquet. 
Ce soir, je me focaliserais principalement sur un film du genre, Nosferatu de Fredriech Wilhelm  Murnau.
Il s'agit d'un des tout premiers films vampirique réalité en 1921.(Il me semble que c'est le 3ème film sur le sujet, l'un étant sorti en 1913 et l'autre en 1916) 


Comme tout films de l'époque, il s'agit là d'un film muet, la musique y est omniprésente ainsi que les intertitre  (ou cartons) servent à mettre en place les descriptions et les dialogues.

Pour la petite histoire, Murnau voulait réaliser l'adaptation du fameux Dracula de Stoker mais sa veuve (Florence Stoker)  n'a pas voulu lui céder les droits (le principal intéresse est mort en 1912).
Loin de se décourager pour autant, Murnau décide de réaliser le film sans son accord mais modifie légèrement l'histoire ainsi que les noms des personnages.
Dracula devient le comte Orlok (ou Nosferatu), Jonathan Harker devient Thomas Hutter, Renfield devient Knock et Mina devient Ellen Hutter. Enfin, L'histoire ne se passe plus à Londres comme dans le livre mais en Allemagne. 
Quelques temps après la sortie du film, la veuve de Stoker intenta un procès à Murnau pour plagiat.
Procès qu'elle gagne puisque les copies et les négatifs furent détruits. Par chance, certaines copies furent sauvegarder et cacher pendant plusieurs années. Elles firent leurs réapparitions en 1937, peu de temps après la mort de Florence Stoker.


A l'heure actuelle, ce film existe sous deux formats. L'un est en noir & blanc et ne dure qu'une heure seulement. Tandis que l'autre (l'originale) dure 1h30 et contient trois couleurs. Le bleu pour les scènes nocturnes, le sépia pour les scènes de diurnes et enfin, le rouge pour les scènes représentant le crépuscule.

C'est avec les années que Nosferatu devint un film culte, symbole de l'expressionnisme allemand.
Véritable chef d'oeuvre du genre, il nous transporte dans un univers froid et oppressant par son jeu d'ombre et de lumières mais aussi par ses décors  qui sont pour la plupart, des endroits clos (cachots, caves, tombeaux).
Enfin, le jeu des acteurs bien qu'assez théâtral est malgré tout convaincant. La palme revient à Max Schreck qui y incarne un vampire repoussant par son physique mais aussi terrifiant par sa manière de jouer. 



A savoir, Tim Burton fit une référence à ce film  dans Batman, le défi. En effet,  l'un des personnages principaux s’appelle lui aussi Max Schreck (interpréter par Christopher Walken).
Il existe une autre référence parmi l'un des plus célèbre film de  Dreamworks: le fameux ogre vert qui prête son nom au titre du film. (d'ailleurs, Schreck signifierait Terreur en allemand).

Ce film eu également droit à son propre remake sous le nom de "Nosferatu, fantome de la nuit" (Nosferatu: Phantom der Nach) réalisé par Werner Herzog. Coté acteurs, on y trouve klaus Kinski dans le role de Dracula, Bruno Ganz dans le role de Jonathan Harker mais aussi... Isabelle Adjani dans le role de Lucy Harker

Je n'ai pas grand chose à dire concernant ce film, il s'agit d'un remake relativement fidèle à l'originale.
Certaines scènes du film furent tournée à Delft en Hollande (ou Hollande du sud).. je me souviens avoir été surpris puisque j'y suis aller quelques mois auparavant (et je peux vous assurer que c'est une ville aussi triste que sinistre.. comme une bonne partie de la Hollande.. mais bref).



Pour finir, je parlerais d'un autre très bon film se basant sur une légende concernant Max Schreck.
Il s'agit de l'Ombre du vampire, réalisé par E. Elias Merhige avec John Malkovich et Willem Dafoe.
L'histoire se base donc sur une légende comme quoi, Murnau aurait engager un véritable vampire (Max Schreck). Celui ci serait mort durant le tournage et Murnau n'avait pas d'autre choix que d’endosser le déguisement de vampire pour terminer son film. (ce qui est totalement faux puisque Max Schreck est mort en 1936).


Le film reprend certains codes des films muets comme les intertitres, des scènes en noir & blanc et incorpore de petites scènes du film de l'époque. Bien que se traînant en longueur, le film possède une bonne atmosphère bien oppressante. Les acteurs y sont également convainquant, notamment Willem Dafoe qui d'ailleurs fut nommé pour l'oscar du meilleur second rôle masculin.



Je crois avoir tout dis sur le sujet (ou presque). J’espère ainsi  avoir donner l'envie de voir ce film à ceux qui me liront. Il vaut largement le coup, bien plus que les m*rdes actuelles comme Twilight et autres films pour pucelles ! 
Je trouve dommage hélas que les films de vampires se réduisent à ce genre de films. Quand ce n'est pas un film pour ado pré-pubère, c'est un film à gros budget avec des scènes d'actions bien lourdingues.
Il n'y a plus aucun charme, le mythe y est complètement dénaturé... dommage.
Je vous conseille donc de boycoter à VIE ce genre  de films et de vous concentrer sur ces chef d'oeuvre du genre.. en attendant d'autres bons films sur ce thème (s'il y'en a !).











jeudi 4 juillet 2013

.... sur le point d'être déchue.

Cet article sera totalement opposé mais également lié à l'article précédent. Effectivement, si lors du dernier article en date, je chantais les louanges de Madonna... l'article que je rédige actuellement sera une critique acerbe sur ce qu'elle est devenu.

Tout commence en 2007 quand Madonna signe un contrat chez Live Nation... Je savais que certains fans étaient affoler.. personnellement je ne comprenais pas pourquoi.
On me disait que Live Nation est un nid de requin et que cela pourrait signer la mort de Madonna.
Je rigolais intérieurement mais je ne dis rien. 
C'est au mois d'avril 2008 que sort Hard Candy... qui est tout simplement l'un des pires, voir le pire album de Madonna ! 


Déjà rien qu'a voir l'emballage de l'album, on dirait qu'elle cherche à nous dire: n'acheter pas ce disque, c'est une merde !


Elle qui avait l'intelligence de s'entourer de personnes talentueuse et inconnues du grand public s'entoure désormais de Timbaland & Justin Timberlake. Je n'ai rien à dire de mal sur eux.. bien au contraire, ils sont talentueux tout deux. Cependant, ils ont signer là un album gras, indigeste, bâclé de A à Z. Commercial à mort. Madonna veut reconquérir  le marché américain et ça se sent ! Le marché américain certes... mais pas que ! .... La nouvelle génération. Très déçu par cet album, je n'ai retenu que 3 titres (Beat goes on, Miles away et Dance tonight). J'ai donc décidé de la boycoter.. Une première pour mois. J'ai mis des mois avant de me décider à acheter l'album. 
Je m'étais plonger avec bonheur sur le dernier album de Cyndi Lauper pour compenser. Un Très bon album très bien travailler... mais bref.

Les années passent... quatre ans c'est long.. et rapide à la fois. Je me souviens être plus que ravi quand j'ai su que Madonna revenait en début d'année 2012 (j'appris la nouvelle début juillet 2011...enfin ELLE revient !!)
J'étais bien décidé à lui pardonner cette mauvaise passage bling bling. Sachant que c'était son dernier album avec la Warner, je m'étais dis qu'elle avait envie d'en finir au plus vite, histoire de passer à autre chose.

...............

Je m'étais trompé. Première mauvaise surprise: L’infâme Give me all your luvin' fait son entrée. Le clip sort peu de temps après.... qu'est ce que cette horreur visuelle et auditive ? Signé par ce crétin de Martin Solveig en plus ?!!!!
 Je me suis bien inquiéter et hélas, ce ne fut que le début. 
J'appris par la suite qu'elle décide de d'organiser une tournée mondiale...et voilà qu'elle met en ventes les billets avant la sortie d'un élément important: l'album ! 

Mais... Madonna prendrait ses fans pour des pigeons en faisant une tournée pognon ? Impossible.. pas elle ! 
C'est avec anxiété que j'ai attendu l'album. D'abord totalement rassuré après avoir entendu l'album une première fois... j'ai réalisé peu à peu qu'elle avait fait exactement la même chose que pour Hard Candy.. Ou presque ! Collaboration douteuse avec Benny Bennassi et Martin Solveig. Seul bonne chose, elle décide de collaborer avec William Orbit (celui avec qui elle fit Ray of Light, Beautiful Stronger et quelques pistes de l'album Music). J'étais partager concernant Orbit. Même s'il fit d'excellente choses avec Madonna, son style n'avait pas évoluer... dommage.

MDNA ou le 2ème pire album de sa carrière.

Il est inutile de préciser que l'album fut un gros succès dès sa sortie puis finis par être un four totale dès la 2ème semaine. Il dégringola PARTOUT dans le monde. Et cela ne cessa d'empirer faute de promo.

Consterné, je remarquais les clips tous plus mauvais s’enchaîner sans parler des choix de singles douteux.
Je ne cessais de me prendra la tête et de me faire insulter de tout les cotés par des fanatiques en puissance, incapable de supporter la moindre critique envers Madonna qu'ils considèrent comme une personne de leurs famille... voir DIEU lui même. 

La tournée arrive. J'avais la possibilité d'y aller... mais quelque chose me rebutais. Je ne pouvais pas supporter le fait que Madonna puisse avoir ce comportement de pompe à fric. J'ai donc privilégier les vacances d'été plutôt que d'aller voir Madonna (sachant que la tournée s'arrêta à Paris le 14 juillet... 1 an quasiment !).
Je pus malgré tout me contenter des vidéos amateurs faites par des fans sur youtube. Dans l'ensemble, j'aimais ce que je voyais. Une Madonna souple et énergique. Cependant... Je suis resté bête devant ce que je considère comme la pire tenue qu'elle ait jamais porter ! 


Une tenue de majorette. Oui oui.... Je croyais rêver... Mais... non ! 
Madonna à 54 ans ? Ou 16 ans ? A ce tarif là, le doute est permis.
"Ah ouai ok, à 54 ans faut vous achever c'est ça ?" ou encore "Elle fait ce qu'elle veut !"
Voilà le genre de réponse que je reçus. Bref, consterné par l’attitude de Madonna mais aussi par la bêtise monumentale des moutons. Quand on sait que certains ont 35 ans voir bien plus....
Bien entendu, Madonna ne s'arrêta pas en si bon chemin. Sa tournée fut certes la plus lucrative de 2012 mais également c'est la tournée ou :

  • Elle c'est prise subitement pour une Stripteaseuse, exhibant fièrement sa poitrine et ses fesses.
  • Elle  encourage son public à voter pour Barack Obama, avant d'ajouter "Nous avons un musulman noir à la Maison Blanche, c'est quand même dingue !". C'est bien gentil tout ça... mais cet homme est chrétien !
  • C'est à Santiago qu'elle  décide sans raison apparente de commencer le concert sur Express Yourself.. gommant une bonne partie du concert prévu à l'origine.
  • Elle invite PSY (un rappeur sans le moindre talent, auteur du daubesque GANGNAM STYLE) à la rejoindre sur scène. 
  • Sans oublier bien sur ses innombrables retard allant  parfois jusqu’à plus de 2h.

Le pire de tout ça ? L'olympia....

Madonna ne pouvait pas aller plus loin dans l'escroquerie la plus totale... Faire payer une somme folle pour un simple showcase de 45 minutes. A ce tarif là, le publique est en droit d'attendre autre chose qu'un showcase. Surtout que rien n'était indiquer, personne ne savait que le concert durerait aussi peu de temps. 
Il parait normal de penser que la setlist serait la même qu'a l'origine... pas forcément avec les écrans et effets spéciaux comme au stade de France. 
Bref, pour répondre à certains crétins: NON ! Petite salle ne signifie pas => concert intimiste => concert court.
Et comme toujours, les moutons ont défendu Madonna, plus stupide et agressif que jamais.
Je me sentais seul et incompris par moment, je l'avoue....

A l'heure actuelle, est ce que je suis encore fan ? Je répondrais oui... Du moins je pense. Même si Madonna m'a beaucoup déçu,  il est difficile de gommer 14 ans de passion d'un seul coup.
Je l'aime toujours... du moins, j'aime la Madone de 83 à 2006. Pas la pompe à fric cherchant à tout prit à plaire au jeune. Et pourtant, c'est ce qu'elle devient. Hélas... trois fois hélas... 100 fois hélas..

Que dois faire Madonna pour se rattraper ?

Eviter toute collaboration douteuse avec des jeunes pouffiasses sans le moindre talent comme Nicki Minaj déjà ! Madonna doit l'admettre, le jeune publique préfère les Gaga, Rihanna et autre Kesha. Et elle ne peu rien y changer. Du moins, ce n'est pas en faisant toutes ces polémiques puérils et ces duos pitoyables que cela s'améliorera chez elle.


  • Faire comme autrefois: partir à la recherche de jeunes talents inconnus du grand publique.
  • Faire de la bonne musique teinté d'underground comme elle a su le faire avec Erotica, Ray of Light, Music ou American Life.
  • De beaux textes accompagner de beaux clips.
  • Prendre ses 54 ans (bientôt 55 !) par les couille, les assumer pleinement et éviter la crise d'adolescence. 
  • Eviter la provocation à deux balles.

Bref, en gros...La Madone que j'ai aimé et admiré ne ressemble en rien à celle qu'elle est devenu.

Désolé pour les fanatiques débiles et handicapés mentaux mais Madonna c'est ça: 


Ou ça: 

mais  certainement pas CA: 

Je ne dis pas que tout est à jeter sur MDNA. Je retiendrais Gang Bang, Masterpiece, Falling  Free, Beautiful Killer et Love Spent. En ce qui concerne le concert, loin d'être son meilleur, il contient de bonnes choses comme la partie Masculine/féminine





Je pense avoir fais le tour. Certains pourraient se demander pourquoi avoir fait deux articles. Tout simplement parce que dans un sens, elle fait parti de ma vie. Du moins, elle m'a accompagner toute ces années... C'était un passage obliger sur ce blog.

ps: malgré tout, M m'a permis de faire la connaissance de personne sympa et que j'apprécie, (je ne sais si c'est réciproque ou non). J'en profite donc pour faire un petit coucou (s'ils me lisent bien sur) à Am..., Giu..., Da.... et Ru... :-)




Madonna, une idole...

Depuis ma plus tendre enfance, j'ai toujours (ou presque) entendu parler d'une obscure chanteuse du nom de Madonna. Ma cousine (grande fan de l'époque) avait plusieurs CD d'elle. En fait, tout le monde l'aimait dans la famille, que ce soit mes sœurs, mon cousin, etc...

Moi ? J'étais trop jeune... Je ne comprenais pas ce qu'ils pouvaient lui trouver de si spécial. Le seul souvenir que j'ai d'elle à cette époque est une image d'une grande femme blonde platine sur un fond noir. Je ne sais pas pourquoi mais elle m'avait effrayer. J'étais déjà un grand trouillard à l'époque et il se trouve que 3 femmes me faisaient vraiment peur: Patricia Kaas, Murielle Robin et... Madonna.



J'ai vécu une enfance paisible, fortement influencé par la musique et les films des années 80 (merci à ma sœur et mes cousins, c'est grâce à eux si je me suis intéressé à Diana Ross, Kylie Minogue, Michael Jackson, Cyndi Lauper, Donna Summer, etc...). Bien entendu, je connaissais un peu la Madone, j'écoutais quelquefois ses musiques, mais je préférais largement celle qui fut sa rivale de l'époque.. Cyndi Lauper !
J'adorais son style décalé, sa folie, cheveux roux mais aussi sa voix tout droit sorti d'un monde de cartoon.

C'est en juin 1999 que tout commença. J'étais avec mon grand frère et nous regardions la télé. C'est à ce moment là que je suis tomber sur le clip de Beautiful Stronger. Je fus littéralement subjugué par ce clip... le coté coloré, humoristique me faisait rire... mais c'elle qu je n'arrivais pas à lâcher du regard fut une belle femme blonde aux yeux bleus clair. Son charisme m'avait envoûté. Bref, j'étais conquis.. dès que le clip passait à la télé je ne pouvais m’empêcher de hausser le son, je m'amusais à chanter la chanson sous ma douche, etc..

Ce n'était que le début bien sur... Une année passa et je suis tombé sur le clip de Music. Nouvelle claque.
Je me vois encore chanter la chanson en playback devant une glace dans le grenier avec mes copines d'écoles...
Le temps passe à nouveau... je tombe sur Die Another day et son fameux clip inspiré par l'univers de James Bond. C'est à ce moment là que je demande à ma mère et à ma soeur de m'offrir ses 2 best Of. Je suis incapable de citer le nombre de fois ou j'ai pu les écouter.
L'année 2003 commence tranquillement... jusqu'en ce mois d'avril ou je tombe par hasard sur American Life. Une claque de plus. Je me suis précipité en ville pour acheter le disque. Fan confirmé, j'écoutais à fond sa musique, je cherchais à tout prit à découvrir la moindre chose sur elle. Je me souviens avoir enregistré deux émissions la concernant, j'avais acheter les singles. Bref, ce fut de très bons souvenirs.




Au final, j'ai quasiment grandis avec elle... enfance, adolescence, passage à l'âge adulte.
Plus jeune, j'aimais avant tout la personne, le charisme qu'elle pouvait dégageait.
Plus je cherchais à la connaitre, plus je réalisais tout le chemin qu'elle avait parcouru pour en arriver là.
Auteur-compositeur, productrice.. femme d'affaire.. Elle me semblait si forte, courageuse, belle, intelligente.
Une femme forte, indépendante, libéré, qui n'a peur de rien... Je la considérais un peu comme un modèle.
Je l'admirais pour ce qu'elle était, pour son implication.

Mais après ? Qu'est ce que j'ai pu aimer chez elle ? Tout d'abord, sa façon de se remettre en question, de se renouveler. A chaque albums, clips, musique, c'était un style d'image et de musiques différentes.
Tantôt jeune vierge prête à marié dans Like a Virgin, tantôt femme dominatrice dans Express Yourself.
Sans oublier la Geisha dans Nothing Really Matters, la cow girl dans Music, la sorcière gothique dans Frozen...

J'aimais les risques qu'elle prenait que ce soit artistiquement ou musicalement. Elle n'a pas eu peur de mélanger les genres, que ce soit de la pop, du funk, R&B, electro, Trip Hop, ambiant, acoustique, dance, disco, lounge, etc etc....
J'aimais également le fait qu'elle s'occupe de tout, qu'elle cherche à tout gérer, tout contrôler mais également
sa façon de provoquer de façon intelligente afin de réveiller les esprits, de se poser les les bonnes questions..

Les thèmes de ses chansons sont également variés... que ce soit les liens familiaux (Keep it together), le sida (I this life), la relation conflictuel avec son père (oh father), la mort de sa mère (Promise to try, Mer girl, mother & father), le sexe (Erotica), la maternité (little star), la religion (Like a prayer), le matérialisme (Material Girl).

Etre une artiste studio c'est très bien, mais il est important d'être doué pour la scène... Et sur ce point là, Madonna n'est pas en reste. Loin d'être une grande chanteuse possédant plusieurs octaves, elle compensait pas ses talents de danseuse, son agilité, sa vivacité, son énergie. Elle a toujours eu recours au playback bien entendu et pourtant même si ce n'est pas toujours fameux en live, elle arrive à surprendre en chantant de façon plus que correcte.

Un exemple ici:

Ou encore ici:


Pour finir, George Michael le disait lui même, Madonna représente la chanteuse pop parfaite et il faut avouer qu'il était loin de se tromper.
De même, Susan Sarandon à également dit "Dans le monde de la musique pop, il y'a un avant et un après Madonna.
Peut-être que certains ici me trouveront aveugle, sans une once d'objectivité. Cependant ils se trompent.. du moins c'est ce que je pense. Pour moi, Madonna est LA chanteuse qui m'a fait rêver, qui a bercé une bonne partie de ma courte vie. Mais comme tout être vivant, elle n'est pas parfaite, et cela se vérifie sur ces dernières années.







mercredi 19 juin 2013

Cher ou The Goddess of Pop

En cette journée qui s'achève, je parlerais d'une grand chanteuse, présente dans l'industrie depuis 48 ans. Je parle bien entendu de Cher.
Elle fit ses grands débuts avec Sonny, son compagnon de l'époque. Ils eurent ensemble plusieurs succès dont le classique I Got You Babe

Je ne m’éterniserais pas sur cette époque comme je ne consacrerais pas un article sur toute sa carrière.
Non, en fait... j'écrirais un petit mot sur son retour. Après 10 ans d'absence, elle nous revient avec un 25ème album studio. Nous  ne savons pas grand chose sur cet album en question si ce n'est que divers artistes de talent comme P!nk et Timbaland seront de la parti. Quant au lead single, il se nomme Woman's World et est ENFIN commercialiser depuis hier (soit le 18 juin).

Je ne ferais pas une critique très élogieuse de ce titre... Il n'est pas particulièrement mauvais, loin de là.. seulement, je le trouve assez facile. C'est un titre dance, dans le même genre que Believe (1998) ou encore Song for Lonely (2002). Depuis, silence radio pendant tout juste 10 ans... et pour son retour, je remarque (et je ne dois pas être le seul) que Cher n'a pas du tout évoluer musicalement. Elle n'a prit aucun risque et je trouve ça fort dommage.
Je suppose qu'elle aimerait à nouveau conquérir le grand public comme elle l'a fait avec Believe. Cependant, je doute que son comeback soit un retour gagnant. L'industrie a bien changer, le public n'est plus le même.
Les plus jeunes ne connaissent même pas Cher qui est une "vieille" chanteuse, une femme du passé. 
(Pour ma part, c'est avec Believe que j'ai connu Cher, j'avais particulièrement apprécié le single au point de demander à ma mère de m'acheter le cd 2 titres à l'époque. Je me souviens aussi avoir été choquer quand j'appris que Cher avait plus de 50 ans. Je ne savais pas ce que pouvait être la chirurgie esthétique... ah l'innocence...)

Et pourtant, ils loupent quelque chose... C'est une chanteuse de talent en plus d'être une bonne performeuse.
C'est également une excellente actrice qui grâce à son talent rafla oscars, golden globe mais aussi Palme d'or à Cannes en 1987.

Bref, Si Cher veut renouer avec le succès, elle devra mettre toute les chances de son coté, abuser de promo.
Celle ci a d'ailleurs commencer sur The Voice il y'a peu. Une performance assez  moyenne.. en playback qui plus est. Je trouve cela dommage, elle chante particulièrement bien, pourquoi faire cela ? 
Bref, si malgré tout vous avez envie de regarder cette performance, c'est ici:




Personnellement j'aime bien Cher. Je ne suis pas un grand fan mais j'aime  le personnage, je reconnais son talent et je respecte son travail. Une de ses périodes que je préfère reste l'année 1987 ou elle fit un comeback en sortant l'album Cher, un album pop-rock avec de puissantes guitares électriques.  Ce n'était pas la première fois qu'elle s'est mise au rock, elle avait déjà tenté l’expérience en 1982 avec l'album I paralize. Celui ci n'a eu d'ailleurs qu'un succès d'estime, le public n'avait pas apprécier ce virage artistique. Elle fit donc une pause pendant 5 ans en  devenant comédienne  et elle brilla durant ce laps de temps.
Elle fit à nouveau parler d'elle  en 87 en sortant "Cher", son 18ème album studio qui fut d'ailleurs un succès critique et commercial, vendu à 6 millions d'exemplaires à travers le monde. Cet album contient deux gros tubes de l'époque:

I Found Someone, atteignant la 10ème place dans le top 100 (vous pouvez écouter la chanson en cliquant sur le titre).
We all sleep alone, 14ème place dans le top 100.

Pour terminer, je vous propose un excellent live de l'époque ou Cher chante un de plus gros succès Bang Bang (My baby shot me down).


PS: Comme je suis quelqu'un de trèèès gentil, je vous met si dessous, un extrait d'un épisode scooby Doo,  ou justement Cher avait fait une apparition en compagnie de Sonny. Ils ont même prêter leurs voix au personnage.