lundi 16 septembre 2013

Like a prayer

Cela fait un petit moment que je tenais à écrire un article sur un album  qui me tient particulièrement à cœur. Un des albums que je préfère parmi tout ceux que je possède. 

Like a prayer est le 4ème album studio de la Madone, sorti le 21 mars 1989. 




Pour comprendre en parti l'album ainsi que certains de ses textes, il est important de connaitre la genèse.
Tout débute en 1988 ou Madonna fait face à différentes épreuves.. notamment son divorce douloureux avec Sean Pean mais aussi des critiques cinglantes à l'égard de sa performance théatrale dans la pièce "Speed the Plow". Elle fait alors une dépression et exprime son mal-être à travers certains de ses textes.


Cet album sera  un tournant majeur et sera décrit comme l'album de la maturité , avec des textes plus profonds et en parti autobiographique, des musiques variés et solides ainsi que des clips qui marqueront leurs époque.




Like a prayer: Grand classique dans l'histoire de la musique, ce titre n'a absolument pas vieillit. Il s'agit d'un mélange efficace entre la musique pop/rock/gospel.  c'est le titre qui ouvre l'album et qui sera utilisé en tant que premier single pour lancer cette nouvelle ère. Quant au texte, il est extrêmement bien écrit et parle d'une histoire d'amour envers un homme mais peut-être considéré comme un message d'amour envers le créateur... mais aussi sa mère ! Le clip marqua son époque et fit scandale. On y voit une Madonna embrasse un christ noir, danse devant des croix en feu et porte des stigmates. Loin d'être une provocation inutile, ce clip évoque (ou du moins dénonce) le racisme. 


Express Yoursself:  Madonna est une féministe et le prouve une fois de plus puisqu'il s'agit d'une chanson dance-pop  ayant pour thème la liberté d'expression ainsi que la domination féminine. En effet, elle incite les femmes à ne jamais se contenter d'un 2ème choix. Le clip est inspiré du chef d'oeuvre Metropolis (de fritz Lang)  et est dirigé par  David Ficher (qui deviendra plus tard célèbre en tant que réalisateur). 


Love song: Après une petite intro ou Madonna murmure en français, le titre devient languissant et chiant au possible. Il est dommage que ce duo avec le très talentueux Prince soit aussi peu consistant. La plus mauvaise piste de l'album.


Till death do us part: serait ce qu'on appelle un titre autobiographique puisqu'il évoque les 4 années de mariage entre Madonna et Sean. Le texte est bien écrit, bien produit et dynamise à nouveau l'album.


Promise to try: sera la première chanson ou Madonna évoquera la mort de sa mère. Il s'agit d'une ballade très douce accompagné d'un piano au son gracieux. 


Cherish:  est une chanson pop qui  détonne par rapport à la précédente puisqu'elle se révèle plus enjouée.. plus rétro aussi. 


Dear Jessie: sera directement inspiré par la fille de Patrick Leonard (producteur de l'époque). Le texte est très beau et nous fait directement pensé à une comptine. On ressent ici l''instinct maternel chez la Madone. Même si le clip à vieillit, il reste très bon avec ses animations psychédélique. Je pourrais parler également de la pochette du single ou l'on voit Madonna portant des oreilles de Mickey. Ce qui semble alors une réponse moqueuse envers ses détracteurs qui disaient d'elle qu'elle avait la voix de Minnie Mouse sous hélium. 




Oh Father: est une ballade qui  s'inspire de sa relation conflictuelle avec son père...! mais quel père ? Son géniteur ? Ou le père spirituel ? Puisque le clip aborde la mort de sa mère.... mais aussi la violence conjugal. (quand on sait que Sean fut violent envers Madonna...).


Keep it together:  un titre funk assez doux ou une fois de plus les paroles ont un sens et parlent des liens familiaux.  Il s'agit du 6ème et dernier single de l'album. Il connaîtra son succès aux usa mais ne bénéficiera pas d'un clip... dommage ! 


Pray for spanish eyes: dernière chanson de l'album et aussi dernière ballade de type latin pop. Une très jolie chanson d'amour.


Act of contrition: clôture l'album de manière assez spéciale. Il s'agit là d'une sorte de titre assez expérimental  commençant par une prière puis s'agite nerveusement avec une guitare électrique. Pas mauvais mais... spécial ! 





Par la variété de sa musique, la profondeur de ses textes ainsi que des clips magnifiquement travaillés, Like a prayer est l'album que je préfère durant les premières années de sa carrière. Madonna nous montre ici qu'elle ne cherche pas à faire un album à tube et semble chercher une crédibilité.  Comme d'habitude à l'époque, tout ce que Madonna fait deviendra un succès puisque l'album se vendra à plus de 15 millions d'exemplaires dans le monde et obtiendra de bonnes critiques. Enfin, cet album donnera lieu à l'une de ses tournées les plus cultes, le Blond Ambition Tour. 


Les premiers exemplaires seront pressés avec de l'huile de patchouli (son parfum à l'époque) et sera dédicacé à "sa mère qui lui a apprit à prier". Quant à la pochette, elle est de Herb Ritts et nous montre le bassin de Madonna en gros plan paré de bijoux divers. Un clin d’œil envers son ancienne image de Material Girl.







dimanche 8 septembre 2013

Le proverbe  dit souvent que c'est dans les vieux pots que l'on trouve les meilleurs soupes. Que ce soit musicalement comme cinématographiquement, le dicton ne se trompe (presque) jamais. 
Je vous parlerais cette fois si d'un vieux film d'horreur/fantastique.

Elles veulent jouer avec vous...

Dolls (Ou les Poupées en français) est un film américain datant de 1987 et réalisé par Stuart Gordon.
Coté acteurs, il n'y a guère de célébrité... certains sont morts tandis que d'autres ont eu une carrière éclair. 


Quant au synopsis, il se résume à ça: 
Un soir d'orage, une fillette, son père et sa seconde épouse trouvent refuge dans une vieille maison occupée par un vieux couple plutôt étrange, les Hardwicke. Le vieil homme est un fabricant de poupées et de pantins et la maison est pleine de ces figurines de porcelaine ou de bois. Trois autres personnes viennent à leur tour s'abriter chez les Hardwicke : un homme  et deux filles punk, lesquelles font rapidement main basse sur tous les objets qui leur plaisent dans la maison. Mais ce soir-là, les poupées vont bientôt se révéler comme étant possédées...

Je dois dire avant toute chose que j'ai toujours eu un peu peur des petites poupées en porcelaine, ancienne comme moderne. C'est donc avec un peu d’appréhension que j'ai regardais ce film qui au final ne m'a pas effrayé le moins du monde. Certes le film a bien vieillit mais il possède toujours une atmosphère assez particulière... voir même envoûtante. 


L'histoire se veut être un  mélange entre récit horrifique et  conte pour enfant. Cela se remarque d'ailleurs dès les premières minutes du film avec la petite fille rêveuse et solitaire, la belle mère acariâtre  et le père, peu enclin à s'occuper de son propre enfant.
Sans oublier bien sur, le vieux manoir qui semble receler  bien des mystères, le couple de retraité aussi étrange que menaçant, deux jeunes femmes vulgaire au possible et enfin,  le gentil héros au cœur bon et généreux.

Tout ce petit monde se rassemble pour la nuit.. et c'est là que des choses étranges arrivent. Des meurtres ont lieu dans certains pièces tandis que la petite fille découvre la présence de "petits hommes". Est ce qu'elle rêve ? Délire d'enfant en manque d'amour maternel ? C'est au spectateur de le découvrir par lui même.

Le film continue et nous dévoile sont lot d'intrigue et ses rebondissements. Au final, peut-être que les méchants de l'histoire ne sont pas ceux que l'on croit ? 

Toujours est-il que le réalisateur nous offre un film de qualité, possédant un scénario solide (entre l'horreur et la rêverie) des acteurs convaincants (la petite est particulièrement touchante dans son rôle et se verra nominée au Young Artist Award en 88 ), des décors ainsi que des plans tout à fait correct. 

Un film à conseiller pour les amateurs de films d'horreur mais aussi pour les adultes possédant un cœur d'enfant.